JO d'hiver 2030: la satisfaction de la France après son grand oral devant le CIO

JO d'hiver 2030: la satisfaction de la France après son grand oral devant le CIO

Trois quarts d’heure pour convaincre. Ce mardi, la candidature française aux Jeux olympiques d’hiver 2030 a passé un grand oral devant le Comité olympique international (CIO). Pendant 45 minutes, Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports et des JO, Laurent Wauquiez et Renaud Muselier, présidents des régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte-d’Azur, David Lappartient et Marie-Amélie Le Fur, à la tête des comités olympique et paralympique français, ainsi que Martin Fourcade et Marie Bochet, ont présenté les atouts de l’Hexagone.

Durant cette séance minutée, les représentants français se sont succédé devant le CIO. Martin Fourcade est intervenu en visio, tandis qu’Amélie Oudéa-Castéra a conclu le propos avant le moment des questions-réponses. "C’est un projet uni. Mouvement olympique et paralympique, mouvement sportif et les deux régions... La présence des sportifs était importante", a salué Marie-Amélie Le Fur à la sortie de l’audition. "Marie et Martin ont rappelé à quel point la communauté des athlètes nous soutient pour la suite, notamment pour nous apporter son expertise et son expérience dans ce dossier."

"Je pense qu’on était tous sous pression. On avait l’impression de passer un examen", a de son côté confié Laurent Wauquiez. "On s’était préparé depuis 10 jours, on avait fait plusieurs sessions, on y a passé la matinée. Je pense qu’on a donné un bon match, on a fait une bonne descente et surtout on était très complémentaires, très à l’aise. Je pense qu’ils ont senti chacun nos caractères et notre façon de fonctionner. Je pense que pour nous c’était le plus important, c’est ce qu’on voulait montrer. C’est vraiment une équipe qui s’est construite et on veut gagner."

"On a montré, collectivement, qu’on connaissait notre dossier"

La France est en concurrence avec la Suisse et la Suède pour accueillir les JO d’hiver dans sept ans. Le projet présenté est étalé sur deux régions, PACA et Auvergne-Rhône-Alpes, de Nice au Grand-Bornand. Depuis le départ, la ligne directrice de la candidature française est d'organiser des Jeux responsables et sobres. Les acteurs tablent sur un budget qui ne dépassera pas celui des JO 2026 de Milan-Cortina, à savoir 1,5 milliard d'euros. Pour cela, les Alpes françaises s'appuient sur 95% de sites existants, notamment ceux qui ont servi pour les Jeux olympiques d'Albertville en 1992.

"La nature des questions portait sur les assurances que souhaite avoir le CIO sur notre capacité générale à délivrer. On a répondu point par point à toutes les questions techniques et financières", a détaillé David Lappartient à l’issue de ce grand oral. "On a montré, collectivement, qu’on connaissait notre dossier et qu’on avait les réponses aux questions qui nous étaient posées."

La France aura une première réponse sur cette candidature à l'occasion de la prochaine réunion de la commission exécutive du CIO, programmée à Paris du 28 novembre au 1er décembre.

Article original publié sur RMC Sport