Son "petit bouton" s'est transformé en une tumeur de la taille d'une pastèque

Sa tumeur était si grosse qu'il avait du mal à manger, à se laver et même à tourner la tête d'un côté à l'autre. Prénommé Tim, un homme de 62 ans a vécu un véritable cauchemar pendant des années. Tout a commencé pour lui par un petit bouton près de son oreille. À son grand désarroi, cette pustule a continué à croître pendant 16 ans, évoluant d'une balle de golf à une balle de tennis. Finalement, elle a fini par atteindre un poids de 2,5 kilos, une terrible histoire relatée par le Daily mail.

Comme il l’a expliqué, elle est devenue si grosse qu’elle a commencé à exercer une pression sur ses oreilles, sa mâchoire, son cou et sa gorge. Cette pustule, qui s’est finalement révélée être une tumeur, déformait le visage de Tim, tirant et étirant son oreille, sa mâchoire, sa joue et son œil. Il avait mal à la tête tous les jours et certains mouvements lui donnaient l'impression que son visage était "déchiré".

Son quotidien était devenu un enfer : il ne pouvait manger que du côté gauche de sa bouche et était contraint de prendre ses repas debout au risque de heurter la nourriture et la table avec sa tumeur. En parallèle, le mécanicien a déclaré qu'il devait soulever la tumeur par-dessus son épaule pour tourner la tête en conduisant mais aussi que la croissance le gênait lorsqu'il essayait de manœuvrer sous les voitures pour les réparer.

Malheureusement, Tim n'a jamais pu faire enlever la tumeur parce qu'il n'avait pas d'assurance maladie ni l'argent nécessaire pour financer lui-même l'opération. Mais l’homme a eu la chance d’être contacté par le Dr Ryan Osborne, chirurgien de la tête et du cou, retrouvant ainsi l'espoir de pouvoir enfin vivre une vie normale. Il a donc pris l'avion pour rencontrer le chirurgien basé à Los Angeles et directeur de l'Osborne Head and Neck Institute.

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Une possibilité de paralysie faciale

Et si le professionnel de santé était à l'aise avec le retrait de la masse, il a exprimé son inquiétude quant à la manipulation des nerfs faciaux qui la traversent. Concrètement, couper le mauvais aurait pu entraîner une paralysie faciale. Il a également exprimé la possibilité que sa tumeur soit cancéreuse. Mais pour enlever cette ombre du tableau, il fallait qu’elle soit retirée pour l’analyser.

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Deux jours plus tard, le Dr Osborne et son collègue, le chirurgien plasticien Dr Jason Hamilton, ont donc opéré le visage et le cou de Tim pendant près de cinq heures. Au cours de l’opération, ils ont pu identifier et éviter les principaux nerfs faciaux. Ils ont retiré toute la masse et ont pu reconstruire la joue de Tim sans aucune concavité. Le patient s'est finalement réveillé avec toujours la capacité de sourire et de bouger son visage. Et bonne nouvelle, la tumeur était totalement bénigne, sans signe de cancer.