Sept à huit - "Vos vacances paradisiaques cachent la misère sociale", "C’est de l’esclavage", "600 tonnes de déchets" : un reportage sur Punta Cana indigne les internautes

Ce dimanche 27 mars, un nouveau numéro de "Sept à huit" a été diffusé sur TF1. Au programme ? Le tourisme de masse à Punta Cana. Un reportage qui a provoqué la "tristesse" et la "colère" des internautes, après avoir découvert la face cachée de l'île et "l'esclavage" des locaux.

C'est l'un des rendez-vous hebdomadaires à ne pas manquer. Chaque dimanche, un nouveau numéro de "Sept à huit" est diffusé sur TF1. Ce 27 mars n'y a pas échappé. Les équipes de la première chaîne se sont tout d'abord intéressées au géant des fast-foods. Ce reportage, intitulé "Mc Do, jobs précaires ou jobs d’avenir ?", a montré deux côtés bien opposés des différentes carrières au sein de cette compagnie américaine. Si pour certains, ce n'est qu'un job d'appoint, d'autres sont prêts à y construire un avenir. Cependant, c'est bien le long reportage sur Punta Cana qui a suscité toutes les attentions des téléspectateurs. Et pour cause ! Ces quelques minutes d'évasion ont dévoilé une tout autre réalité, bien moins glamour et paradisiaque que les images de cartes postales ne laissent paraître.

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Les Français à Punta Cana

Cette fois-ci, les équipes de "Sept à Huit" ont fait voyager les amateurs de voyages dans les Caraïbes. Les téléspectateurs ont ainsi été plongés au coeur des "Usines à touristes en République Dominicaine". De nombreux Français y partent chaque année et optent pour des formules "All Inclusive", afin de profiter des repas et des boissons à volonté dans de gros complexes hôteliers. Lors de ce reportage, une famille a été filmée au buffet à volonté et cette dernière a jeté son dévolu sur des frites ou encore des pizzas. Pour les internautes, se déplacer à l'autre bout de la planète pour manger "comme à la maison" est incompréhensible.

Un "gâchis" qui "écoeure"

Et bien que le choix de ces touristes français n'ait pas fait l'unanimité sur la Toile, d'autres Twittos se sont quant à eux offusqué en découvrant la quantité de nourriture gâchée par ces formules "à volonté". En fin de service, une grande partie est jetée. Pour certains abonnés du réseau social, c'est tout simplement "écoeurant". Ils ont même tenu à rappeler un triste constat : de nombreuses personnes meurent de faim, partout dans le monde.

"C'est de l'esclavage"

Pour satisfaire toute cette clientèle et ce tourisme de masse, de nombreux locaux sont employés par les propriétaires de ces complexes hôteliers. Pour répondre aux attentes, souvent élevées des touristes, les salariés travaillent sans relâche, et ce, jusqu'à 70 heures par semaine pour un salaire dérisoire. Le barman a expliqué qu'il ne gagnait que 270 euros par mois. De son côté, le manager, qui travaille depuis plus de dix ans à l'hôtel, ne touche que 500 euros. Si ces salaires "de misère" ont choqué des internautes, les révélations qui ont suivi les ont carrément indignés.

Comme certains salariés ne peuvent pas rentrer chez eux, ils ont le droit de loger à l'hôtel gratuitement... dans des chambres minuscules où ils sont à 5 voire à huit par pièce. Ils sont même obligés de partager leur lit avec des collègues. Pour des Twittos, ces conditions de travail sont terribles. Ils les qualifient même "d'esclavage moderne". Dans chaque pays, il y a souvent plusieurs réalités et bien que cette destination fasse rêver, la misère cachée est alarmante.

"600 tonnes de déchets par jour"

Les dernières images de ce reportage ont, semble-t-il, achevé les téléspectateurs. Si ce tourisme de masse entraîne un "esclavage moderne", la pollution qui en découle est considérable. Plus de 600 tonnes de déchets sont rejetées chaque jour sur l'île, qui se transforme peu à peu en une poubelle géante. Et comme le tri sélectif n'existe quasiment pas en République dominicaine, ce sont des hommes qui doivent passer toute leur journée au milieu des déchets afin de les séparer. Pour des abonnés de Twitter, c'est tout simplement "scandaleux" et "aberrant".

Si ce reportage a voulu mettre en lumière Punta Cana, il a plutôt réussi à faire fuir quelques Français. Après avoir découvert ces images, certains ont été dissuadés.

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