« Saules aveugles, femme endormie » de Pierre Foldes - la critique et la bande-annonce

Le synopsis

Un chat perdu, une grenouille géante volubile et un tsunami aident un attaché commercial sans ambition, sa femme frustrée et un comptable schizophrène à sauver Tokyo d’un tremblement de terre et à redonner un sens à leurs vies.

La critique de Paris Match (3/5)

L'oeuvre gargantuesque du romancier japonais Haruki Murakami a beaucoup inspiré les cinéastes ces dernières années, de Lee Chang-dong (« Burning ») à Ryūsuke Hamaguchi (« Drive my car »), en passant par Tran Anh hung (« La Ballade de l'impossible »). Hamaguchi nous avait expliqué pourquoi, à ses yeux, il était plus simple d'adapter des nouvelles du maître nippon : « ses romans jouent sur la frontière entre le réel et le fantastique et c’est si finement imbriqué que cela me paraît impossible d’apporter une "valeur ajoutée" à ses écrits. Adapter une nouvelle offre une plus grande liberté. Il y a comme des portes vers un monde parallèle qui n’ont pas été ouvertes. Vous pouvez imaginer ce qui n’a pas été écrit précisément. »

Pierre Foldes aurait pu faire sienne cette déclaration, offrant avec « Saules aveugles, femme endormie » une plongée dans l'univers si particulier de l'auteur de «1Q84 ». Sa liberté narrative surprend : plutôt que de transposer à l'écran trois nouvelles séparées, il imbrique les récits, imagine des personnages et des lieux partagés et en donne une lecture très personnelle. La technique d'animation (il a filmé des acteurs en prise de vues réelles qu'il anime ensuite, NDLR) établit un p...


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