Salon de l'agriculture: Emmanuel Macron dénonce ceux qui n'avaient "envie que de casser ou de siffler"

Le chef de l'État s'est exprimé ce samedi 24 février, en début de soirée, après une première journée du Salon marquée par des heurts.

Après une première journée du Salon de l'agriculture rythmée par des heurts entre manifestants et forces de l'ordre, le chef de l'État Emmanuel Macron a dénoncé, ce samedi 24 février, dans la soirée, après la fermeture du Salon, ceux "qui n'avaient envie que de casser ou de siffler".

"Ce matin, il y avait des gens qui n'avaient pas envie d'écouter", a encore affirmé Emmanuel Macron à l'issue de cette première journée mouvementée.

"Beaucoup de gens excités"

"Il y avait de la colère, de l'impatience, des demandes, j'ai été au contact pas pour simplement échanger mais écouter, expliquer, lancer des nouvelles actions et agir", a-t-il déclaré" refusant "d'avoir une politisation des débats". "Il y avait beaucoup de CRS parce qu'il y avait beaucoup de gens qui étaient excités", a ajouté Emmanuel Macron, évoquant "trois cents à quatre cents personnes".

Devant la presse, Emmanuel Macron s'est également réjouit d'avoir "avancé" avec les agriculteurs. "On avance et c'est ce que méritent les agriculteurs et la ferme française", a déclaré le président.

"La ferme française ne marche pas s'il n'y a pas l'Europe", a-t-il encore martelé.

"Comme j'avais eu l'occasion de le dire lors des deux débats présidentiels qui m'ont opposé au deuxième tour au Rassemblement national, je veux bien un projet qui explique aux gens qu'on va fermer les frontières et que les autres vont continuer à les ouvrir pour nous, mais ça n'existe pas", a encore appuyé le président devant la presse.

Article original publié sur BFMTV.com

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