Remaniement : une bombe nommée Rachida Dati

Dans les vieux pots, les meilleures confitures ? Rachida Dati, ancienne ministre sarkozyste et chef de file de l’opposition au conseil municipal parisien, a été nommée ministre de la Culture dans le gouvernement Attal, jeudi 11 janvier. Une surprise totale, capable d’éclipser jusqu’à la nomination, toute récente, de Gabriel Attal à Matignon pourtant singulière à bien des égards.

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Le nouveau chef du gouvernement signe ainsi le retour aux affaires d’une bête politique ayant évolué en figure cathodique aussi crainte que réputée. Sur les plateaux télévisés comme en Conseil de Paris, l’ex-garde des Sceaux ferraille dur contre ses opposants, Anne Hidalgo en tête. Terreur du Conseil national de la magistrature lorsqu’elle officiait place Vendôme (2007-2009), la maire du VIIe arrondissement de la capitale est peut-être plus redoutée encore au sein de sa famille politique.

« Salut le facho, […] soit tu me lâches, soit je vais déposer l’assignation qui date de deux ans dans laquelle tu figures avec d’autres pour atteinte à ma vie privée et écoutes illicites […] », écrivait-elle, entre autres amabilités, à Brice Hortefeux en 2013. « Moi, les losers, ça ne m’intéresse pas », disait-elle du directeur de campagne de Valérie Pécresse, Patrick Stefanini, lors de la présidentielle 2022.

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