« La Reine Charlotte » sur Netflix : à quoi s’attendre du spin-off de « Bridgerton » ?

La nouvelle production de Shonda Rhimes « La reine Charlotte » (ici capture écran de la bande annonce) arrive ce jeudi 4 mai sur Netflix. Un « spinf-off » de « Bridgerton » qui met en valeur un personnage féminin.
La nouvelle production de Shonda Rhimes « La reine Charlotte » (ici capture écran de la bande annonce) arrive ce jeudi 4 mai sur Netflix. Un « spinf-off » de « Bridgerton » qui met en valeur un personnage féminin.

SÉRIE - Shonda Rhimes, co-productrice exécutive de La Chronique des Bridgerton, n’en a pas fini avec les robes d’époques, les froufrous, les perruques et – surtout – les femmes de pouvoir. La série historique La Reine Charlotte, qu’elle a créée, écrite et produite, débarque ce jeudi 4 mai sur la plateforme Netflix.

Cette série, qui permet de faire patienter les fans avant la prochaine saison de Bridgerton, retrace l’histoire d’une femme promise au roi d’Angleterre contre son gré qui arrive à Londres et l’épouse quelques heures après leur rencontre en 1761. Elle va découvrir la famille royale très conservatrice avec ses penchants racistes, comme vous pouvez le voir la bande-annonce ci-dessous :

Même s’il y a eu une bien eu une reine Charlotte et un roi George III, cette production prend, dès le début, ses distances par rapport à la réalité, comme le souligne un avertissement.

« Je ne connais aucune femme faible »

Pour le quotidien espagnol El País, ce 1er mai, Shonda Rhimes en dit plus sur le personnage principal : « Pour moi, la reine Charlotte est comme la Beyoncé de son époque. Elle est tellement glamour, tellement intéressante, je voulais voir comment elle en est arrivée là. »

Mais pour la productrice, mettre des personnages féminins en avant est tout naturel : « Tout le monde me demande tout le temps “pourquoi créez-vous des femmes fortes ?” Et la réponse à cela est que je ne connais aucune femme faible, alors pourquoi écrirais-je à ce sujet ? », explique-t-elle.

Shonda Rhimes, reconnue à l’international depuis qu’elle a créé Grey’s Anatomy en 2005, confie au média espagnol que son éducation lui a permis d’avoir confiance en elle et de considérer qu’être une femme n’était pas un obstacle : « J’ai été élevé par de bons parents. J’ai grandi en ayant en tête que j’avais du pouvoir entre les mains, aussi grand ou petit soit-il. Il était là et devait être utilisé. » Et d’ajouter : « C’est quelque chose que je voudrais que beaucoup de femmes puissent ressentir. »

Décrire le parcours de femmes puissantes est un fil rouge chez Shonda Rhimes, que l’on retrouvait déjà il y a quelques années dans la série Scandal, en 2012.

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