RDC: les réactions à l’ouverture d’une information judiciaire à l’encontre du cardinal Ambongo se multiplient

Coup de tonnerre en RDC : le procureur général près la Cour de cassation a ordonné dans la nuit du 27 au 28 avril 2024, à l’un de deux procureurs généraux de Kinshasa, l’ouverture d’une information judiciaire à l’encontre du cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa et membre du cercle très restreint du pape François. Le prélat est connu pour ses homélies et ses sorties médiatiques critiques sur la gestion sécuritaire et politique du pays. Une information judiciaire qui a provoqué des réactions dans le monde politique.

C’est une première dans l’histoire de la République démocratique du Congo (RDC) : le procureur général près la Cour de cassation a ordonné l’ouverture d’une information judiciaire à l’encontre du cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa. Le prélat est connu pour ses critiques sur la gestion sécuritaire et politique du pays. La justice lui reproche des propos séditieux constitutifs de « faux bruits, incitation des populations à la révolte et aux attentats contre les vies humaines ».

Dans son courrier, le procureur général reproche au cardinal Ambongo des propos séditieux « tenus lors des points de presse, interviews et autres sermons, de nature à décourager les militaires des forces armées congolaises qui combattent au front, alors que le pays fait face à une guerre dans l’est ».

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