RDC: le gouvernement condamne les «actes barbares» des ADF près de Maninga

Dans l’est de la République démocratique du Congo, selon la société civile, le bilan ne cesse de s’alourdir après une série d’attaques près de l’agglomération de Mangina, dans le territoire de Beni au Nord-Kivu. Les attaques ont été menées et revendiquées par les Forces démocratiques alliées (ADF) affiliés au groupe État islamique. Il y aurait au moins 41 morts, selon le gouvernement, 57 selon le bureau des Nations unies au Congo et plus d’une centaine selon des acteurs locaux. C’est l’une des attaques les plus meurtrières menées par les ADF dans le territoire de Beni.

« De lundi, mardi, mercredi, jeudi, jusqu’à samedi même ce dimanche et au moment même où nous parlons, il y a des endroits où l’on n’a pas encore accédé et où on estime qu’il y a encore des corps que l’on n’a pas encore découverts », explique Richard Kirimba, responsable de la société civile de Beni. Ce dernier prévient qu’il est encore impossible d’avoir un bilan précis de ces attaques. Un grand nombre de villages ont été pris pour cible au nord et à l’ouest de la ville de Beni, dans une zone qui n’avait jamais connu ce genre d’attaque. « L’inquiétude, c’est que la partie de Cantine ou de Baswagha-Madiwe est aussi une zone minière. Ce n’est pas seulement une zone agricole contrairement aux autres zones précédemment attaquées par les ADF. Et le risque, c’est que les ADF profitent de l’exploitation des minerais pour s’enraciner aussi dans cette zone », ajoute-t-il.


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