Burkina Faso : ce que l'on sait de l’attaque meurtrière de Mansila, près de la frontière nigérienne

Une attaque jihadiste meurtrière a visé mardi 11 juin un détachement militaire dans la localité de Mansila, dans le nord-est du Burkina Faso, près de la frontière nigérienne. Le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM) a revendiqué l’assaut, affirmant avoir tué plus de 100 soldats, alors que des témoins font aussi état de nombreuses victimes civiles.

Une pluie de tirs à l’arme lourde et des morts par dizaines. Des jihadistes ont pris d’assaut un détachement militaire, mardi 11 juin, dans la localité de Mansila, dans le nord-est du Burkina Faso, près du Niger. Le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al-Qaeda, a revendiqué l’attaque au cours de laquelle il affirme avoir tué 107 soldats, en avoir capturé sept autres et avoir saisi de nombreux équipements militaires.

Sur place, des témoins dénoncent des massacres de civils et des pillages. Les autorités n’ont, de leur côté, pas commenté ces évènements.

Pertes militaires et butin de guerre

Dans un communiqué publié le 16 juin, le groupe revendique un lourd bilan : 107 soldats tués, sept prisonniers militaires ainsi que la capture de nombreux équipements (trois véhicules, 142 kalachnikovs, 449 chargeurs, des roquettes, mortiers, obus, caisses de munition, ainsi qu’un drone). Un butin de guerre immortalisé en vidéo par le groupe terroriste.


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