"Il nous prend pour des c…", Rothen se paye Kurzawa

L’aventure de Layvin Kurzawa (31 ans) au PSG va s’arrêter à la fin du mois de juin sept ans après son arrivée au club. Mais cela fait bien longtemps que le latéral gauche n’a pas porté le maillot parisien. Depuis le 21 octobre 2023 lors d’une entrée en jeu face à Strasbourg en L1, sa seule apparition de la saison. Avant cela, il en avait connu une seule autre, en 2021-2022, avant un prêt à Fulham où il avait très peu joué (6 matchs en 2022-2023).

"Ce n’est pas possible de passer autant d’années sans jouer alors que tu es soi-disant amoureux du foot"

Dans deux interviews données ce week-end, l’international français (13 sélections, 1 but) a dénoncé le manque de respect du club à son égard après sa prolongation de contrat de quatre ans en 2020 contre un salaire très confortable (500.000 euros par mois selon certains chiffres). Ces intervention n’ont pas convaincu Jérôme Rothen qui - s’il comprend le fait d’avoir prolongé - s’étonne de ne pas l’avoir vu choisir un autre challenge plus tôt.

"Au bout de cinq ans, il avait perdu sa place et on lui propose quatre ans de contrat au même salaire, voire plus, je resigne", confie l’ancien Monégasque dans Rothen s’enflamme sur RMC lundi. "Je peux comprendre la prolongation mais après, c’est comment ça se passe. La première année de sa prolongation, il joue une vingtaine de matchs (27 en 2020-2021) et derrière il ne joue plus du tout. Il est prêté à Fulham (2022-2023) où il ne joue pas, il revient et il est remplaçant du remplaçant du remplaçant et le mec reste toujours. Il a dû avoir des opportunités mais pas au même salaire parce que là, il faut faire des concessions."

"C’est là où il nous prend pour des cons", poursuit Rothen. "Il nous dit, ‘le foot m’a tellement manqué depuis un an’ mais non Layvin, ça fait quatre ans que le foot te manque. Ce n’est pas possible de passer autant d’années sans jouer alors que tu es soi-disant amoureux du foot. Il est tellement hors-sol qu’il ne se rend même pas compte que lorsqu’il est sur le terrain, il est ridicule, qu’il ne fait pas de remise en question et que c’est toujours la faute des autres."

Article original publié sur RMC Sport