Présidentielle en Russie : contre Vladimir Poutine, Ioulia Navalnaïa vote à l’ambassade russe à Berlin

RUSSIE - N’importe qui d’autre que Vladimir Poutine. Voilà le mot d’ordre qu’avait lancé Ioulia Navalnaïa, la veuve d’Alexeï Navalny, à l’occasion de l’élection présidentielle qui se termine ce dimanche 17 mars en Russie. Alors qu’elle avait appelé ses partisans à voter tous ensemble à la mi-journée, elle s’est elle-même rendue à la mi-journée à l’ambassade de Russie à Berlin.

Emmanuel Macron félicitera-t-il Vladimir Poutine pour sa réélection attendue ? Sa réponse est cinglante

Elle s’est placée dans la file d’attente devant l’ambassade, acceptant de faire des « selfies » avec des sympathisants, tandis que non loin de là se tenait une manifestation dénonçant la reconduction programmée de Vladimir Poutine pour un nouveau mandat.

Ce n’est qu’en fin d’après-midi, peu après 18 heures, qu’elle est entrée dans l’ambassade pour pouvoir voter. Elle a alors été acclamée par la foule de sympathisants (russes ou non). A la sortie du bureau, Ioulia Navalnaïa a indiqué avoir écrit « Navalny » sur son bulletin. « Bien sûr, j’ai écrit le nom “Navalny” parce qu’il n’est pas possible (...) qu’un mois avant les élections, le principal opposant à Poutine, déjà emprisonné, soit tué », a-t-elle déclaré à la presse après avoir voté à l’ambassade russe à Berlin.

Vladimir Poutine réélu dans la soirée

Les résultats doivent être annoncés en fin de journée dès la fermeture du dernier bureau de vote. On connaîtra alors l’ampleur du triomphe du président russe aux commandes du pays depuis 24 ans.

Depuis la mort de son mari décédé dans une prison où il purgeait une peine pour son opposition au pouvoir, Ioulia Navalnaïa a promis malgré son exil de reprendre le flambeau. Elle s’est par exemple déjà exprimée depuis le Parlement européen.

À voir également sur Le HuffPost :

Guerre en Ukraine : le Kremlin a pris bonne note des déclarations d’Emmanuel Macron aux oppositions

Russie : Ce que l’on sait de l’attaque au marteau contre Leonid Volkov, l’ex-bras droit de Navalny