« On prépare les victimes et leurs familles à des frustrations » : le procès de l’attentat de Strasbourg s’ouvre

L’avocat Me Arnaud Friederich l’assure : « Le but est que la vérité rejaillisse au maximum. » Ce jeudi 29 février s’ouvre le procès de l’attentat du marché de Noël de Strasbourg, et ce, pour cinq semaines à Paris. Quatre hommes sont jugés : l’un d’eux pour « complicité », les trois autres pour « association de malfaiteurs ». Ils sont suspectés d’avoir aidé le terroriste Chérif Chekatt dans son assaut meurtrier. Le 11 décembre 2018, cinq personnes avaient été tuées et onze avaient été blessées dans cette attaque. L’assaillant terroriste Chérif Chekatt avait été rapidement retrouvé par les forces de l’ordre et abattu. Cinq ans après le drame, les victimes et leurs proches souhaitent des réponses à leurs questions. Mais l’avocat de quinze parties civiles, Me Arnaud Friederich, a confié à 20Minutes que ses clients devaient s'attendre aussi à « des frustrations » : « On prépare évidemment les victimes et leurs familles à des frustrations, à des insatisfactions ou à des incompréhensions. »

Les parties civiles en quête de réponses à leurs questions

L’avocat au barreau de Strasbourg a notamment cité l’absence du terroriste Chérif Chekatt, décédé. « C’est une frustration de savoir que l’acteur principal de cet attentat ne pourra pas répondre des faits gravissimes et ignobles qui lui sont reprochés », a admis Me Arnaud Friederich. Mais le procès des quatre accusés pourrait peut-être apporter des « réponses aux questions » des victimes et de leurs familles, notamment sur « le dérou...


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