Mais pourquoi les personnes allergiques n’optent-elles pas toutes pour la désensibilisation ?

atchoum - À l’occasion de la semaine mondiale de l’allergie, on s’est intéressé à la désensibilisation, aussi appelée immunothérapie allergénique, un traitement qui semble contraignant. Mais l’est-il tant que ça ?

Les yeux qui grattent, le nez qui coule, voire la gorge qui se resserre… Les personnes allergiques sont habituées à ces sensations désagréables. Pour y mettre fin, elles peuvent prendre des antihistaminiques. Mais quand ces derniers s’avèrent insuffisants et les symptômes trop invalidants (comme des crises d’asthme à répétition), il existe une autre solution : la désensibilisation, aussi appelée immunothérapie allergénique.

À l’occasion de la semaine mondiale de l’allergie, on s’est intéressé à ce traitement de dernier recours réservé à certaines allergies, notamment celles aux pollens, aux graminées ou aux acariens. La désensibilisation consiste à recevoir, pendant trois à quatre ans, des extraits d’allergène à doses progressives de façon à habituer son système immunitaire. Celles-ci peuvent être administrées sous forme d’injections sous-cutanées réalisées par un professionnel, de comprimés à prendre quotidiennement ou de gouttes de solution liquide à laisser fondre sous la langue pendant deux minutes, également quotidiennement. Le tout issu d’un flacon qui doit rester au frais. Un traitement qui peut sembler galère aux yeux de certains allergiques. Mais l’est-il tant que ça ?

Un traitement long pour une maladie chronique

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