Ce pays ne compte pas fermer ses portes aux voitures électriques chinoises, au contraire

Dans une Europe où les ventes de voitures électriques ne progressent pas aussi rapidement que prévu, la Norvège fait figure d'exception.

Il faut dire que le pays a pris à bras-le-corps l'électrification de son parc automobile il y a quelques années, et quand environ 15 % des voitures neuves vendues en France sont électriques, ce chiffre était de 82,4 % l'année dernière en Norvège.

L'Europe vent debout contre les voitures électriques chinoises

Incontestablement, la Norvège est le leader de la voiture électrique en Europe, et c'est d'ailleurs, en général, le premier marché où s'installent les nouveaux constructeurs, notamment chinois, quand ils débarquent en Europe. Que ce soit Nio, BYD, Xpeng, Aiways, Voyah ou encore Zeekr, tous distribuent déjà leurs voitures depuis plusieurs années, avec plus ou moins de succès, tandis que sur d'autres marchés, comme la France par exemple, c'est un peu plus poussif.
Récemment, suite à une enquête concernant des subventions étatiques du gouvernement chinois envers ses entreprises, l'Europe a décidé de sanctionner les constructeurs chinois avec des droits de douane plus élevés. Ce n'est pas du même niveau que les États-Unis, qui ont augmenté de 100 % ces mêmes droits de douane, mais ceux instaurés en Europe devrait faire quand même mal à certains constructeurs.
En effet, l'augmentation est de 17,4 % pour BYD, 20 % pour Geely (Volvo, Lotus, Polestar) et 38,1 % pour SAIC (MG Motor). Ces taux d'imposition sont en réalité corrélés à la participation des constructeurs en question à l’enquête. Pour les autres constructeurs chinois qui ont coopéré, il sera de 21 %, tandis que pour ceux qui ne l'ont pas fait, le taux atteindra 38,1 %. Ces nouveaux taux seront effectifs dès le 4...Lire la suite sur Autoplus