Paris 2024 : une action symbolique en faveur des athlètes iraniennes et afghanes

L'arrivée de la torche portée par l'Afghane Shoukria Haidar, à Marseille. - Credit:Collectif
L'arrivée de la torche portée par l'Afghane Shoukria Haidar, à Marseille. - Credit:Collectif

« Appliquez la charte olympique ! » Tel est l'appel du collectif Paris 2024, créé à l'initiative de la Ligue du droit international des femmes, lorsque la ville de Paris a candidaté pour les Jeux olympiques et paralympiques de 2024. Ce dimanche 23 juin, à l'occasion de la Journée internationale de l'olympisme et à presque un mois des Jeux, un « parcours de la flamme » symbolique reliera les places de la Bastille et de la République, à Paris. L'objectif ? Interpeller le Comité international olympique (CIO) sur le respect de la charte olympique « en solidarité avec les Iraniennes et les Afghanes », « en proie à une dictature religieuse les privant de tout droit ».

La charte olympique « pose le principe qu'aucune expression politique, religieuse ou raciale ne saurait être compatible avec l'esprit olympique (art.50-2) et avoir de place aux JO », écrit le collectif dans un communiqué. « Force est de constater l'aveuglement volontaire du CIO devant la multiplication des habits à connotation politico-religieuse affublant les rares athlètes féminines issues des théocraties islamistes. »

« L'urgence d'étendre la Convention de 1973 »

Ce parcours de la flamme symbolique doit être porté par cinq personnes, dont deux binômes mixtes d'athlètes originaires d'Afghanistan et d'Iran. Parmi eux se trouvent notamment les Iraniens Marzieh Hamidi, championne de taekwondo, et Mahyar Monshipour Kermani, champion du monde de boxe professionnelle, ainsi que la judoka afghane Friba Rez [...] Lire la suite