Nouveau Ça M’intéresse : le sommaire du mois de mars

"Viens, mon beau chat, sur mon cour amoureux; / Retiens les griffes de ta patte, / Et laisse-moi plonger dans tes beaux yeux / Mêlés de métal et d'agate..." Comme Baudelaire dans ses Fleurs du Mal, sommes-nous tous amoureux des chats? Ou ailurophiles, pour employer le terme savant - l'équivalent pour les chiens est «cynophile». Entre nos deux compagnons, il n'est pas question de choisir. Mais force est de constater que, statistiquement, les matous qui se pavanent sur nos canapés ont une longueur d'avance. On compte près de 15 millions de chats en France, deux fois plus que de toutous.

Et si l'on comptabilisait les minets sur les réseaux sociaux, on exploserait tous les compteurs. Depuis l'apparition des lolcats (ces photos aux légendes humoristiques) dans les années 1990, les petits felins ont envahi les écrans. Que celui ou celle qui n'a pas craqué devant un post Instagram ou une vidéo Youlube lève la main ! Ces détournements ne datent pas d'hier : dès le XIXème siècle circulaient des cartes postales de chats déguisés... Cinq mille ans de domestication, cela laisse des traces. Pourquoi cette fascination ? Le zoologiste et prix Nobel Konrad Lorenz expliquait déjà que les humains sont programmes génétiquement pour être émus par les créatures vulnérables aux yeux ronds et poussant des petits cris. Comme des bébés..

Nous aussi, dans ce numéro, avouons nous être soumis au culte du mignon. De façon plus «sérieuse» toutefois. En vous invitant à découvrir (p. 66) des cousins de notre (...)

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