Nice-Cologne : Pourquoi le PSG a dû faire une mise au point après les incidents

Après les affrontements entre les supporters du FC Cologne et de l’OGC Nice, la mise au point du PSG (Photo prise le 8 septembre à l’Allianz Riviera à Nice).
NICOLAS TUCAT / AFP Après les affrontements entre les supporters du FC Cologne et de l’OGC Nice, la mise au point du PSG (Photo prise le 8 septembre à l’Allianz Riviera à Nice).

NICOLAS TUCAT / AFP

Après les affrontements entre les supporters du FC Cologne et de l’OGC Nice, la mise au point du PSG (Photo prise le 8 septembre à l’Allianz Riviera à Nice).

FOOTBALL - Le Paris Saint-Germain (PSG) devait s’expliquer… mais ce n’était pas au sujet d’un match joué par les Parisiens. Dans un communiqué publié ce vendredi 9 septembre sur son site, le club de Christophe Galtier « condamne avec la plus grande fermeté les violences commises à l’occasion de la rencontre entre l’OGC Nice et le FC Cologne » la veille au soir.

Une heure avant le coup d’envoi de cette première journée de Ligue Europa Conférence, des centaines de supporteurs cagoulés aux couleurs du club de Cologne ont envahi la tribune présidentielle pour en découdre avec les supporteurs niçois, installés eux en tribune populaire sud. Ils en sont venus aux mains, parfois armés de chaises ou de barres de fer arrachées dans le stade. Si le match s’est quand même joué, il a débuté avec près d’une heure de retard.

Si le PSG a commenté, c’est notamment parce qu’une banderole appartenant au club de supporters parisiens des « Supras Auteuil » a été déployée dans la tribune attribuée aux Allemands à Nice. Un groupe dissous il y a plus de dix ans et dont les « anciens membres ne sont pas reconnus comme supporters du Paris Saint-Germain », assure le club. Ils sont interdits d’accès au Parc des Princes.

Le PSG « étudie les suites à donner aux atteintes portées à sa réputation par les agissements » des supporters, conclut le communiqué.

Au total, 32 personnes, dont deux policiers et un stadier, ont été blessées. Parmi elles, quatre supporters ont été hospitalisés dont un supporter parisien « très alcoolisé » infiltré parmi les Allemands qui a chuté de cinq mètres entre deux niveaux des tribunes. Son pronostic vital n’est plus engagé, selon la préfecture des Alpes-Maritimes.

Toujours pas d’interpellation, des enquêtes ouvertes

Aucune interpellation n’a encore eu lieu, « mais des enquêtes seront diligentées avec notamment un travail d’analyse de la vidéo », a indiqué à l’AFP le procureur de la République de Nice, Xavier Bonhomme.

Trois enquêtes ont été ouvertes pour « dégradations en réunion » sur la boutique de l’OGC Nice, place Massena avant le match, pour « violences en réunion » aux abords du stade et pour « violences en réunion », « introductions et jets de fumigènes et dégradations en réunion » à l’intérieur du stade. Ces enquêtes, confiées à la Sûreté départementale de Nice, ont pour but d’identifier et d’interpeller les auteurs de ces infractions, précise encore le procureur.

Les clubs n’ont pas tardé à réagir pour dénoncer ces incidents. Le président du FC Cologne, Werner Wolf, a condamné des « évènements odieux ». « Nous concentrerons tous nos efforts pour enquêter sur ces incidents et prendre des mesures contre les auteurs de ces violences », a-t-il ajouté.

Mais les mots les plus durs viennent de la classe politique : « il y en a marre, il y en a vraiment marre que notre sport soit sali de cette façon », s’agaçait dès jeudi soir la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra. « J’aime le foot mais là, quelle honte, ça me dégoûte ! », a lancé de son côté le maire de Nice Christian Estrosi dans Nice-Matin, en promettant d’envoyer la facture des dégâts en ville au club allemand.

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