"Ne touchez pas" : les autorités mettent en garde contre les physalies échouées sur le littoral atlantique

Une physalie sur le sable d'une plage. (photo d'illustration) - JEAN PIERRE MULLER / AFP
Une physalie sur le sable d'une plage. (photo d'illustration) - JEAN PIERRE MULLER / AFP

L'ARS des Pays de la Loire alerte sur ces organismes à l'apparence de méduse et aux brûlures "très urticantes". De nombreux spécimens ont été repérés sur les plages de Vendée et de Loire-Atlantique.

Si vous êtes adeptes des bains de mer hivernaux sur les côtes des Pays de la Loire, méfiez-vous : de multiples physalies ont été vues dans l'eau et jonchent les côtes de plusieurs communes. L'Agence régionale de santé (ARS) a ainsi alerté vendredi sur la présence de cette espèce "extrêmement urticante" à l'apparence de méduse, rapporte Ouest-France.

Des physalies, parfois surnommées "galères portugaises ou espagnoles" ou "vessies de mer", ont ainsi été repérées sur plusieurs plages et rivages, "notamment" à Jard-sur-Mer, Talmont-Saint-Hilaire (Vendée) ainsi que Piriac-sur-mer et La Turballe (Loire-Atlantique).

Symptômes graves dans "10% des cas"

Le contact de la peau humaine avec leurs longs filaments "atteignant facilement 15 mètres et pouvant dépasser 40 mètres" de ces animaux peut entraîner "lésions de la peau très douloureuses, avec sensation de brûlure ou de décharge électrique. Dans 10% des cas, des symptômes plus graves apparaissent et peuvent nécessiter une hospitalisation".

Les recommandations pour éviter les brûlures

Sur les zones concernées, l'ARS conseille à la population "ne pas se baigner ou de pratiquer des loisirs nautiques impliquant un contact fréquent avec l’eau (planche à voile, kite surf, …)".

Elle précise également que l'animal reste dangereux même s’il est échoué ou mort.

Les physalies peuvent être identifiées par leur "couleur bleutée" tirant sur le violet et/ou le rose, qui les différencie des méduses. Elles sont également reconnaissables par leur flotteur qui tend à rester gonflé d'air même lorsqu'elles sont échouées alors que les méduses s'aplatissent.

Les gestes à suivre en cas de contact avec les filaments

En cas de contact avec les filaments, l'ARS recommande de "ne pas appliquer de chaleur même si le venin est parfois thermolabile" car cela "exagère la brûlure".

Il faut surtout veiller à "retirer, sans les écraser, les filaments visibles avec une pince ou un gant double" pour s'assurer de ne pas multiplier les contacts dangereux. Il est ensuite conseillé d'appliquer du sable sec (surtout pas humide), gratter avec une carte de crédit" et de, finalement, "rincer à l’eau de mer sans frotter".

En cas d'autres symptômes que la simple brûlure, il est recommandé de contacter un médecin ou le Samu.

Article original publié sur BFMTV.com

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