Moins de trains cet hiver ? La mise au point du ministre Clément Beaune

A TGV InOui high-speed train operated by state-owned railway company SNCF speeds on the LGV Nord rail track outside Rully near Paris, France, July 26, 2022. REUTERS/Gonzalo Fuentes
GONZALO FUENTES / REUTERS A TGV InOui high-speed train operated by state-owned railway company SNCF speeds on the LGV Nord rail track outside Rully near Paris, France, July 26, 2022. REUTERS/Gonzalo Fuentes

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Un TGV InOui circulant sur la voie ferrée LGV Nord à l’extérieur de Rully près de Paris, le 26 juillet 2022. (photo d’illustration)

SNCF - Dans un article publié le 4 septembre, Le Parisien annonçait que le gouvernement avait demandé à la SNCF d’étudier les possibilités de réduire le nombre de trains en circulation cet hiver si d’importantes pénuries d’électricité devaient intervenir.

Dans la foulée, le ministère des Transports recadrait : il a bien demandé à la compagnie ferroviaire de faire des économies d’énergie, mais pas de se préparer à faire circuler moins de trains cet hiver en cas de pénurie d’électricité. « Le ministère des Transports n’a pas demandé de mesure de cette nature à la SNCF », rectifiait ainsi le ministère auprès de l’AFP.

Invité de l’émission Questions politiques sur France Inter ce dimanche 11 septembre, le ministre des Transports Clément Beaune en a remis une couche.

« Le plan de sobriété que nous demandons, la liste des économies d’énergie, ça n’est pas cela. Il n’y a pas de demande du gouvernement, à la SNCF, d’avoir un plan avec moins de trains ou des trains qui roulent moins vite pour faire des économies d’énergie », explique ainsi le ministre sur France Inter.

« Ce n’est pas un plan pour faire moins de trains, même cet hiver »

« Maintenant, la SNCF, ce n’est pas une demande qui date de moi ou de ce gouvernement, elle se prépare - et c’est d’ailleurs normal - parce qu’elle est ce qu’on appelle un opérateur d’importance vitale, donc essentiel à la vie du pays, à nos transports, mais aussi à des transports sanitaires et d’autres. Elle se prépare à tout : malheureusement une attaque terroriste, une très forte canicule, une panne énergétique qui peut être liée à la situation internationale ou une panne sur le réseau - c’est déjà arrivé », ajoute Clément Beaune. « Donc dans ces cas-là, en extrême recours, on fait circuler moins de trains, on interrompt le trafic. On l’a vu malheureusement dans d’autres cas d’accidents etc. »

« Mais je veux vraiment qu’on démêle les sujets : ça n’est pas du tout ça la sobriété énergétique. Le plan qu’on demande, qui sera public, à la SNCF, à la RATP, à d’autres opérateurs, ce n’est pas un plan pour faire moins de trains, même cet hiver », conclut-il.

La SNCF, grande consommatrice d’électricité, a intensifié depuis plusieurs mois ses actions pour diminuer sa consommation d’énergie, par exemple en mettant l’accent sur « l’écoconduite », une technique plus souple de conduite des trains. Celle-ci permet de réduire jusqu’à 10 % la consommation d’énergie « sans réduire (la) vitesse et donc sans pénaliser les voyageurs », relevait ainsi le 5 septembre un porte-parole du ministère des Transports.

À voir également sur Le HuffPost : Ce train est le premier à concurrencer la SNCF en France

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