Mexique, infirmières britanniques, Pérou et train de produits chimiques : les informations de la nuit

Un ancien ministre mexicain antidrogue jugé coupable aux États-Unis. Genaro García Luna, ancien ministre chargé de la lutte antidrogue sous l’ère du président mexicain Felipe Calderón (2006-2012), a été reconnu coupable de corruption et de trafic de cocaïne, mardi, par un tribunal new-yorkais. García Luna, 54 ans, arrêté au Texas en 2019, aurait reçu “des millions de dollars du cartel de Sinaloa, le plus grand groupe criminel du Mexique”, pour fermer les yeux sur ses activités, rapporte la BBC. Avant de devenir ministre de la Sécurité publique de Calderón, García Luna avait été chef de l’agence du renseignement contre la corruption et le crime organisé. De 2001 à 2012, il aurait participé au trafic d’au moins 53 tonnes de cocaïne du Mexique vers les États-Unis. Sa sentence sera connue en juin. Il risque la prison à vie.

Les infirmières britanniques suspendent leur grève. Le gouvernement britannique et le syndicat des infirmières ont annoncé mardi l’ouverture de “discussions intensives”, sur les salaires et les conditions de travail du personnel de santé. L’annonce laisse espérer “la fin du conflit et des perturbations dans les services de santé publique”, relève The Guardian. La grève historique des infirmières avait débuté en décembre. Le gouvernement avait jusqu’ici fait la sourde oreille, mais la perspective de voir pour la première fois les services d’urgence, de soins intensifs et d’oncologie se joindre au mouvement, en débrayant pendant 48 heures les 1er et 2 mars prochains, a poussé le ministre de la Santé, Steve Barclay, à ouvrir des négociations.

Pérou : Washington autorise l’extradition de l’ancien président Toledo. Le parquet péruvien a annoncé mardi que les États-Unis avaient autorisé l’extradition de l’ex-président Alejandro Toledo, poursuivi pour corruption. La República rappelle que l’ancien chef d’État (2001-2006) est accusé par la justice péruvienne “d’avoir reçu des pots-de-vin de plus de 30 millions de dollars” de la part de l’entreprise de travaux publics Odebrecht, en échange de faveurs dans l’attribution de contrats. Toledo avait été arrêté aux États-Unis en 2019 et était depuis assigné à résidence à son domicile californien, avec un bracelet électronique. Le ministère public péruvien estime que la procédure d’extradition pourrait aboutir d’ici deux mois.

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