Elles ont marqué les JO: Cathy Freeman, symbole de la réconciliation australienne de Sydney 2000

Attendue parmi les favorites, Cathy Freeman fut, en réalité, bien plus que cela lors des Jeux olympiques de 2000. À domicile, l’athlète aborigène a accédé à la postérité lorsqu’elle alluma la vasque olympique à Sydney, devenant une icône d'unité entre les communautés de son pays.

Certaines images ne s'oublient pas. Et certains souvenirs ne s'effacent jamais. Ce qui s'est passé, le 15 septembre 2000 au stade olympique de Sydney, est impérissable. « Un moment magique », se souvient Cathy Freeman, la femme la plus scrutée du monde ce jour-là, lors de la cérémonie d'ouverture de la 27e édition des Jeux olympiques modernes. « Je comprenais toute cette mise en scène, cette intensité autour de l'ouverture des Jeux olympiques et combien cela représentait pour Sydney, le peuple australien et sans doute toute l'Océanie », a confié l'héroïne à L'Équipe.

Le rêve d'une Aborigène

Pour ces premiers JO en Océanie depuis l'édition de 1956 à Melbourne, l'attente est immense autour de Catherine « Cathy » Astrid Salome Freeman. Double championne du monde du 400 mètres en 1997 à Athènes et en 1999 à Séville, la sprinteuse court après la consécration olympique. En 1996, aux Jeux d'Atlanta, elle avait signé le meilleur chrono de sa carrière, mais s'était quand même inclinée face à la Française Marie-José Pérec, impériale dans sa quête d'une deuxième médaille d'or consécutive sur le tour de piste.


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