Manifestations pro-Gaza: la police met fin au blocage d'un site universitaire à Saint-Etienne

La police a délogé mardi des militants pro-palestiniens qui bloquaient depuis la veille un site universitaire à Saint-Etienne, tandis que d'autres étudiants se mobilisaient à Lyon, Grenoble ou Dijon, a constaté l'AFP.

Manifestation, sit-in, minute de silence: des petits rassemblements ont eu lieu sur les campus de Sciences Po dans ces trois villes, inspirés par la contestation pro-Gaza à Paris ou sur les campus américains.

A Saint-Etienne, les forces de l'ordre ont libéré les accès au département des études politiques de l'Université Jean-Monnet vers 10H30, sans résistance de la part de la trentaine d'étudiants présents.

Les manifestants, qui n'ont pas commis de dégradation selon la police, ont obtenu qu'une délégation soit reçue pour discuter avec le président de l'université dans le but d'organiser un débat sur la question palestinienne, ont expliqué leurs représentants.

Ils avaient reçu lundi le soutien de la députée LFI de la Loire Andrée Taurinya, dont le parti souhaite un élargissement de la contestation étudiante.

"J'espère que ça prendra essor et que ça infusera l'ensemble du monde universitaire", espère aussi Killian Soualmi, qui a manifesté mardi avec environ 150 personnes dans la cour de Sciences-Po Lyon où il prépare les concours de la fonction publique.

Sous les banderoles "Solidarité avec la Palestine" ou "De Lyon à Gaza résistons", le groupe a scandé "Palestine vivra, Palestine vaincra".

À Grenoble, une centaine d'étudiants ont participé à un "sit-in" sur les voies du tramway pendant une heure pour demander, notamment, la fin du partenariat noué en 2023 entre la faculté de Grenoble et l'Université du Néguev Ben-Gourion.

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