Ligue des champions: battu par la Lazio, le Bayern Munich s'enlise dans la crise

Rien ne va plus au Bayern Munich. En plus de sombrer sur la scène nationale, le champion d'Allemagne en titre a compromis ses chances de qualifications en quarts de finale de Ligue des champions, suite à sa défaite sur la pelouse de la Lazio (1-0), ce mercredi.

L'état d'alerte va se prolonger au Bayern Munich. Giflé par le Bayer Leverkusen (0-3) en Bundesliga samedi et distancé dans la course au titre, le "FC Hollywood" s'est incliné à Rome, face à la Lazio (1-0), ce mercredi en 8es de finale aller de Ligue des champions.

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Signe que le mal actuel est profond, les Bavarois ont dû attendre la demi-heure de jeu pour se procurer une situation de but, à savoir une combinaison sur un coup franc obtenu par Musiala à 20 mètres. Mais Sané, décalé par Müller, n'a pas attrapé le cadre de Provedel (31e). Cette première alerte sur la cage italienne aura au moins eu l'avantage de réveiller les Munichois, tout proches de conclure un mouvement 5 étoiles dix minutes plus tard, dans lequel Sané, Müller, Goretzka et Musiala ont combiné en une touche, le dernier cité envoyant finalement sa frappe dans les nuages de Rome (41e).

Upamecano a vu rouge

Après une faute de concentration d'Upamecano, le Bayern aurait pu attaquer le second acte de la pire des manières, mais heureusement pour le défenseur français, son gardien et capitaine Manuel Neur a rattrapé le coup en s'interposant face à Isaksen (48e). L'affaire a tourné au vinaigre à la 67e lorsque ce même Upamecano a laissé traîner sa semelle sur la cheville d'Isaksen dans la surface. Non seulement François Letexier a logiquement accordé un penalty à la Lazio - transformé d'un contre-pied par Ciro Immobile (1-0, 69e) -, mais l'ancien Valenciennois a regagné le vestiaire avant tout le monde suite à ce geste dangereux.

Pas foncièrement dangereux avant leur supériorité numérique, les Italiens, qui auraient pu proiter du chaos de la fin de partie pour creuser l'écart, ont su saisir leur chance. Quant à eux, les Allemands n'ont jamais été en mesure d'accélérer le rythme, malgré leur maîtrise globale dans le jeu. Les voilà au dos d'un petit mur, disons un muret, avant le match retour, le 5 mars à l'Allianz Arena.

Article original publié sur RMC Sport

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