Ligue 2: trois échecs d'entrée, un gardien en feu... La séance de tirs au but complètement folle remportée par Rodez face au Paris FC

Ce premier match de playoffs pour la montée en Ligue 1 est parti dans tous les sens et s'est terminé en apothéose. Alors que Rodez filait tranquillement vers un duel face à Saint-Étienne vendredi, les Ruthénois ont concédé l'égalisation à la dernière seconde face au Paris FC, pourtant en infériorité numérique pendant la quasi-intégralité de la seconde période (2-2). Direction la séance de tirs au but dans un stade Paul-Lignon chauffé à blanc.

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Pourtant, tout ne s'est pas passé comme prévu pour les Aveyronnais, qui ont manqué leurs trois premiers tirs au but (Raux Yao, Buades, Haag), les deux premiers ayant été détournés par Nkambadio. Mais en face, les Parisiens sont tombés sur l'excellent Jaouen dans les buts du RAF. Le jeune portier a maintenu son équipe à flot, avant de faire flancher ses adversaires.

À l'image de l'entraîneur de Rodez Didier Santini, obligé de sortir sa ventoline dans une soirée complètement dingue, le plaisir s'est prolongé à la mort subite, où les Parisiens ont perdu pied, en manquant leurs trois derniers tirs (Mandouki, Jabbari et Camara), dont deux envoyés largement au-dessus.

Ce scénario fou permet à Rodez de continuer à croire à la montée en Ligue 1. Remontés en deuxième division en 2019 et à chaque fois maintenus dans la douleur, les Ruthénois ont gagné le droit d'affronter Saint-Etienne vendredi en finale des playoffs (20h30). Le vainqueur sera opposé à Metz, 16e de Ligue 1, en match aller-retour (20 mai, 2 juin).

En revanche, la pilule est amère pour le PFC, qui n’a remporté aucun de ses six derniers matchs de barrages d’accession à la Ligue 1 (4 nuls, 2 revers). Depuis le retour du format en 2016-2017, il est le club qui a disputé le plus souvent ces rencontres sans jamais gagner, selon Opta. Cruel.

Article original publié sur RMC Sport