Liban: le Hezbollah confirme la mort d'un important chef militaire dans une frappe israélienne

Le Hezbollah a déclaré que l’un de ses chefs militaires a été tué mercredi 3 juillet dans une frappe israélienne dans le sud du Liban, sur fond de tensions toujours croissantes, faisant craindre une escalade majeure dans la région. En représailles, le mouvement chiite libanais, allié du Hamas palestinien, a annoncé avoir tiré « 100 roquettes » sur des positions israéliennes.

Dans un communiqué mercredi, le Hezbollah a annoncé la mort du « commandant Mohammed Neemeh Nasser (Hajj Abou Neemeh), né en 1965 dans la localité de Hadatha dans le sud du Liban », le deuxième en moins d'un mois. Une première source proche du parti chiite avait plus tôt indiqué que Mohammed Nasser, tué dans une frappe visant un véhicule à Tyr, à une vingtaine de kilomètres de la frontière, était un « responsable d'un des trois secteurs du sud du Liban ».

Mohammed Nasser était l’un des trois plus hauts gradés du Hezbollah déployés dans le sud du Liban face à l’armée israélienne. Il commandait depuis 2016 l’unité Aziz, l’un des trois groupes territoriaux chargés de défendre la zone frontalière ; il était responsable du secteur occidental, qui s’étend jusqu’à la côte méditerranéenne, précise notre correspondant à Beyrouth, Paul Khalife.

Il a le même grade que Taleb Abdallah, qui dirigeait l’unité Nasr, également tué dans un raid aérien, le 11 juin/

En janvier dernier, le Hezbollah avait annoncé la mort de Wissam Tawil, décrit comme « un commandant de la force Al Radwan », unité d'élite du mouvement, dans une frappe israélienne.


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