Liban: pas d'escalade supplémentaire entre le Hezbollah et Israël pendant la frappe iranienne

Le Hezbollah libanais a annoncé ce dimanche 14 avril avoir bombardé le Golan syrien, occupé et annexé par Israël, pour la deuxième fois en l'espace de quelques heures, au moment où l'Iran lançait son attaque de drones et de missiles en direction d'Israël.

Avec notre correspondant à Beyrouth, Paul Khalifeh

Ni la puissance de feu déployée par le Hezbollah ni la nature des cibles israéliennes visées ces dernières heures ne sortent de l’ordinaire. La concomitance entre la frappe iranienne dans la nuit de samedi à dimanche et les tirs du Hezbollah peut être le fruit du hasard comme d’une coordination entre le parti de Hassan Nasrallah et l’Iran.

Dans les communiqués revendiquant les tirs, le Hezbollah ne fait cependant aucun lien avec la riposte de Téhéran à la destruction du consulat iranien à Damas, le 1ᵉʳ avril, dans un raid imputé à Israël.

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Une activité israélienne « normale »

Dimanche à l’aube, le Hezbollah a encore tiré une grosse salve de roquettes Katioucha contre trois positions militaires dans le Golan syrien occupé et annexé par Israël.

Quelques heures plus tôt, l’une de ces positions avait déjà été attaquée. Toutes ces cibles avaient déjà été visées à plusieurs reprises par le Hezbollah ces dernières semaines.


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