Les filles du soleil, Amanda, Mauvaises herbes : faut-il aller les voir au cinéma le 21 novembre ?

Amanda

Copyright : Nord Ouest films
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De quoi ça parle ? D’un jeune homme d’une vingtaine d’années qui vit de petits boulots. Le jour où sa soeur est tuée lors d’un attentat, il se retrouve en charge de sa nièce de 7 ans.

A savoir : La petite Isaure Multrier qui joue le rôle-titre est la fille de la productrice de télévision Alexia Laroche-Joubert.

Ce qu’on aime : La pudeur du long-métrage qui ne sombre ni dans le pathos ni dans la noirceur. Malgré le deuil vécu par les deux personnages principaux et le fantôme des attentats, c’est un Paris vivant et lumineux que filme le cinéaste Mikhaël Hers.

Ce qu’on retient : La prestation de Vincent Lacoste qui mérite le César du meilleur acteur cette année. Après Plaire, aimer et courir vite de Christophe Honoré et Première année de Thomas Lilti, le comédien de 25 ans gagne encore en profondeur avec ce rôle de tonton paumé mais volontaire et aimant.

A voir pour le duo d’acteurs dont la justesse et la sensibilité vont droit au coeur.

De Mikhaël Hers. France, 1h47.

Les filles du soleil

Copyright : Maneki films
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De quoi ça parle ? D’une reporter de guerre qui part au Kurdistan pour suivre un bataillon de femmes yézidies qui, après avoir été les esclaves sexuelles de Daech, se battent pour la liberté.

A savoir : Le film s’est fait éreinter par la presse lors du dernier Festival de Cannes où il était présenté en sélection officielle.

Ce qu’on retient : La prestation de Golshifteh Farahani, actrice dont la densité dramatique sert brillamment son rôle de combattante kurde.

Ce qu’on zappe : Les raccourcis et la naÏveté du scénario, la surenchère de ressorts larmoyants, la lourdeur de la musique. Un cocktail qui, très vite, rend cette entreprise difficile à cautionner malgré la noblesse de ses intentions.

A ne pas voir si vous vous attendez à un film de guerre politique et réaliste. Les filles du soleil tend plutôt du côté du mélo.

D’Eva Husson. France, 1h51.

Mauvaises herbes

Copyright : Mars films
Copyright : Mars films

De quoi ça parle ? En banlieue parisienne, Wael, ancien enfant des rues, vit de petites arnaques qu’il monte avec le concours de Monique, sa bonne fée à la retraite. Après un coup qui tourne court, Wael est contraint d’accepter de jouer le gardien bénévole pour des adolescents exclus du système scolaire.

A savoir : C’est l’humoriste Kheiron qui réalise ce film, son second après Nous trois ou rien qui racontait la fuite d’Iran de ses parents.

Ce qu’on retient : La tendresse et l’humanité qui se dégagent de son écriture. Laquelle évite les gags et les vannes lourdes et faciles.

Le plus : Catherine Deneuve semble prendre un plaisir fou à jouer les retraitées au tempérament casse-cou et bien trempé. Son duo avec Kheiron est très attendrissant.

Ce qu’on zappe : Les violons des flashbacks sur l’enfance du héros.

A voir si vous aimez l’humour caustique de Kheiron et les jolis récits de transmission et d’apprentissage.

De et avec Kheiron, Catherine Deneuve, André Dussollier… 1h40.

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