L’increvable Tamagotchi revient se faire câliner
Les années 2000 n’ont pas dit leur dernier mot. En juillet, l’entreprise japonaise Bandai a lancé le Tamagotchi Uni, un nouveau modèle de son incontournable animal de compagnie virtuel.
À quelques détails près, le Tamagotchi Uni est similaire à l’originel, commercialisé il y a vingt-sept ans et vendu à plus de 90 millions d’exemplaires dans le monde, remarque le site de pop culture Inverse.
Voilà la force du Tamagotchi : devenu un véritable symbole de l’ère Y2K, il suscite un engouement qui dépasse les frontières entre les générations.
C’est en 1996 que la Japon découvre le Tamagotchi, commercialisé par le fabricant de jouets Bandai, rappelle Inverse.
Le concept est simple : il s’agit d’un animal de compagnie virtuel que l’on peut emmener partout.
En forme d’œuf (tamago, en japonais) il est fait pour être transportable comme une montre (uotchi, en japonais), notamment avec son iconique chaîne.
Le Tamagotchi veut simuler tous les aspects d’un animal de compagnie. Dans une interview au quotidien américain The New York Times en 1997, son créateur, Akihiro Yokoi, expliquait que “les animaux de compagnie ne sont mignons que 20 ou 30 % du temps. Ils causent beaucoup d’ennuis et demandent beaucoup d’attention.”
En gardant toujours son concept original, le petit œuf de Bandai a évolué. Le Tamagotchi Uni présente un écran couleur de 128 × 128 pixels (contre un écran LCD de 32 × 16 pixels pour son prédécesseur). Des éléments de gameplay ont également été ajoutés.
Le Tamagotchi rassemble des adeptes bien au-delà des frontières nippones.
Ainsi de Matt, webdesigner français cité par Inverse. Il a eu son Tamagotchi (qui était en réalité une contrefaçon, précise-t-il) en 1997. Lorsqu’il a vu, vingt-trois ans plus tard, que de nouveaux modèles étaient sortis, il s’est dit qu’il était “passé à côté”. Il a alors commencé à se les offrir.
En plus des nostalgiques comme Matt, le Tamagotchi attire les plus jeunes générations. Le jouet est resté dans l’air du temps, notamment à travers des collaborations avec des franchises, comme Star Wars et One Piece, ou des marques, comme Supreme, explique le média spécialisé.