« L’Etabli » de Mathias Gokalp - la critique et la bande-annonce

Le synopsis 

Quelques mois après mai 68, Robert, normalien et militant d’extrême-gauche, décide de se faire embaucher chez Citroën en tant que travailleur à la chaîne. Comme d’autres de ses camarades , il veut s’infiltrer en usine pour raviver le feu révolutionnaire, mais la majorité des ouvriers ne veut plus entendre parler de politique. Quand Citroën décide de se rembourser des accords de Grenelle en exigeant des ouvriers qu'ils travaillent 3 heures supplémentaires par semaine à titre gracieux, Robert et quelques autres entrevoient alors la possibilité d'un mouvement social.

La critique de Paris Match (2/5)

Sujet historique mais qui résonne ­étonnamment avec l’actualité sociale du moment, « L’établi » dresse le portrait des militants d’extrême gauche ayant ­infiltré les entreprises quelques mois après Mai 68 pour ­relancer le mouvement de contestation dans le sillon des accords de Grenelle. Peinture d’une difficile mue sociale et politique, le film de Mathias Gokalp sait raconter un pays déjà multiculturel qui hésite entre révolte et consentement, entre tradition et modernisme. Swann Arlaud porte haut son personnage de prof de philo habité par son idéal, même si le récit scolaire et didactique vient alourdir cette page d’histoire méconnue.

 

La bande-annonce


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