L’enfant agressé par son baby-sitter à Choisy-le-Roi est mort : ce que l’on sait de l’affaire

Le petit garçon de 7 ans avait été retrouvé au début du mois avec des blessures et un sac plastique sur la tête alors qu’il était gardé par son baby-sitter habituel.

L’enfant de 7 ans agressé par son baby-sitter à Choisy-le-Roi le 3 novembre, est mort ce samedi 18 novembre.
XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / AFP L’enfant de 7 ans agressé par son baby-sitter à Choisy-le-Roi le 3 novembre, est mort ce samedi 18 novembre.

FAITS-DIVERS - Il se trouvait jusqu’ici dans le coma. Le garçon de 7 ans, agressé par son baby-sitter à Choisy-le-Roi (Val-de-Marne) le 3 novembre dernier, est décédé ce samedi 18 novembre, a annoncé le parquet de Créteil à l’AFP, confirmant une information de RTL.

Le parquet a également précisé ne détenir « aucune autre information » à ce stade. Le baby-sitter du petit garçon, âgé de 29 ans, a été mis en examen et placé en détention provisoire le 6 novembre pour tentative de meurtre sur mineur de 15 ans. Voici ce que l’on sait de cette affaire.

• Traces de strangulation et sac plastique sur la tête

Le jeune garçon avait été retrouvé par des riverains le 3 novembre à Choisy-le-Roi aux alentours de 18 heures, « entre deux voitures ». L’enfant était inconscient, et sa tête enserrée dans un sac plastique. Il présente « des traces de coups et de strangulation », avait alors indiqué le parquet.

Entre la vie et la mort, il avait été transporté à Paris à l’hôpital Necker pour être placé en réanimation. Il se trouvait depuis dans le coma.

• Les parents faisaient confiance au baby sitter

Les parents de la victime, avaient comme à leur habitude confiée leur fils à son baby-sitter de 29 ans. Auxiliaire parental, ce dernier exercerait sous le statut d’autoentrepreneur. Plus tard ils ont confirmé aux enquêteurs qu’ils confiaient « régulièrement leur enfant au mis en cause depuis trois ans, en toute confiance ».

En rentrant à leur domicile en début de soirée le 3 novembre, ces derniers ont été d’abord surpris de ne trouver ni leur fils ni son baby-sitter. Inquiets, ils avaient fait appel à police-secours, signalant la disparition de leur enfant. Or celui qui gardait leur enfant s’était lui aussi rendu au commissariat.

• Le baby-sitter s’est présenté lui-même aux services de police

Il s’était présent ivre, aux alentours de 17 h 45, aux services de police, indique Le Parisien, et avait alors raconté avoir tué l’enfant et vouloir être emprisonné pour son crime. En guise de preuve, il présentait une photo de sa main étranglant le cou du petit garçon.

Selon sa première version des faits, il avait quitté le domicile familial de Vitry-sur-Seine avec le petit garçon pour se promener. Il aurait ensuite succombé à une crise dans la rue du magasin Paris Store et s’en serait pris au petit et lui avoir « fait du mal ». « Devant les services de police, le mis en cause a maintenu ses déclarations initiales sans expliquer davantage son geste », avait indiqué le parquet le 6 novembre.

Le suspect était inconnu des fichiers de police mais avait été mis en cause dans une procédure ouverte à Paris du chef d’agression sexuelle sur mineure de 15 ans en juin 2022. « Depuis cinq ans, je m’occupe d’enfants de 6 mois à 13 ans, en tant que nounou, au pair (durant les vacances), ou baby-sitter », se décrit-il sur un des sites Internet spécialisé, relève le Parisien. L’enquête a été confiée à la brigade des mineurs de Paris.

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