Législatives en France: la gauche tente d’écarter l’insoumis Mélenchon, épouvantail de Renaissance et du RN

Dernière ligne droite avant les élections législatives en France. La campagne bat son plein et les prétendants à Matignon continuent à s’écharper par prises de parole interposées. Dans la cacophonie, un nom revient sans cesse, celui de Jean-Luc Mélenchon, qui continue à se positionner dans la course au poste de Premier ministre. La gauche le voit trop clivant, Renaissance et le RN en profitent et le brandissent en épouvantail.

Jean-Luc Mélenchon prêt à entrer à Matignon ? « Bien évidemment », a répondu le leader insoumis à quelques jours des élections législatives anticipées, dans une émission diffusée sur France 5 ce samedi 22 juin. Voilà comment le patron de LFI a relancé le débat pour le poste de Premier ministre, le sujet qui agite au sein du Nouveau Front populaire. Plusieurs personnalités de l’alliance de gauche ont pourtant déjà exprimé publiquement et fermement leur opposition à le voir arriver à Matignon : Raphaël Glucksmann, Valérie Rabault ou encore Aurélien Rousseau.

Évidemment, à gauche, les réactions ne se sont pas fait attendre. Fabien Roussel, député sortant du Nord et chef de file du Parti communiste, a tapé du poing sur la table. Selon lui, « L'idée d'une nomination au poste de Premier ministre de Jean-Luc Mélenchon, qu'il alimente lui-même, n'a jamais fait l'objet d'un accord entre les forces du front populaire. C'est faux et insupportable », a-t-il martelé.


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