Législatives en France: la difficile question du désistement lors des triangulaires

C'est le prochain enjeu des élections législatives en France : combien y aura-t-il de triangulaires au second tour, qui se déroule le 7 juillet ? La forte participation de 66,71 % au premier tour, presque vingt points de plus qu'en 2022, favorise les batailles à trois. Alors face au Rassemblement national - désigné comme adversaire prioritaire par la gauche et le camp du président Emmanuel Macron -, l'heure des tractations a sonné. Au menu, consignes de vote et stratégies de désistement.

Sans transition, dès l'annonce des premiers résultats des élections législatives françaises 2024, la question des désistements pour le second tour a fait irruption dans la campagne. On dit souvent qu'au premier tour, on choisit, puis au second, on élimine. Très vite après le premier tour, les ténors de la gauche ont fait savoir que la consigne était de faire barrage au parti de Marine Le Pen, qui a d'ailleurs été réélue au premier tour dans sa circonscription à Hénin-Beaumont. Jean-Luc Mélenchon en tête, qui s'est exprimé le premier.

Le leader des Insoumis - qui à la présidentielle de 2022 avait dit « pas une voix pour Marine Le Pen » sans appeler à voter pour le président sortant Emmanuel Macron - a cette fois-ci été clair : les candidats du Nouveau Front populaire qualifiés pour le second tour qui sont en troisième position derrière un candidat de la coalition présidentielle se désisteront en faveur du mieux positionné. Cela pour empêcher l'élection du candidat RN, rejoignant ainsi la ligne de ses partenaires écologistes et socialistes.


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