Législatives 2024 : Loïc Signor, candidat dans le Val-de-Marne, maintient sa candidature face à Louis Boyard et au RN
Loïc Signor, porte-parole de Renaissance, arrivé 3e dans la 3e circonscription du Val-de-Marne derrière Louis Boyard (LFI) et Arnaud Barbotin (RN) annonce son maintien au second tour. Une décision, selon lui, pour "que la circonscription ne tombe pas aux mains du RN".
En ballottage défavorable dans la 3e circonscription du Val-de-Marne, Loïc Signor (Ensemble) a décidé ce lundi 1er juillet de maintenir sa candidature au second tour. Il affrontera donc au second tour le député sortant Louis Boyard (LFI) et le candidat du RN, Arnaud Barbotin.
"Si je me désiste (...) le RN l'emporte"
L'insoumis a enregistré 42,17% des voix, loin devant le Rassemblement national crédité de 27,31%. De son côté, Loïc Signor a lui obtenu 23,77% des suffrages.
"Pas une voix ne doit aller au Rassemblement national", assurait-il sur le plateau de BFMTV ce dimanche 30 juin, reprenant la consigne donnée par le Premier ministre, Gabriel Attal.
Pas question pour autant de se retirer au profit de Louis Boyard. "Pour prendre l'exemple de ma circonscription, je pense que si je me désiste ce soir, je pense que le RN l'emporte", explique-t-il.
Il pense qu'une victoire est encore possible
Le candidat considère qu'une majorité d'électeurs dans la circonscription ne se satisferait pas d'un duel entre Insoumis et Rassemblement national et qu'il peut encore l'emporter.
"Je préfère me maintenir et me donner toutes les forces et toutes les chances d'aller plutôt battre Louis Boyard, avec le soutien de la gauche, de la droite modérée, des maires LR, des maires PS, qui vont je l'espère faire un appel". Avant ce premier tour, la plupart des 12 maires de cette circonscription se sont tenus à distance de cette campagne.
Dans un tweet publié sur le réseau social X ce lundi 1er juillet, il réitère ses propos en expliquant avoir eu le soutien de Gabriel Attal et de Stéphane Séjourné, le ministre des Affaires étrangères. "Mon maintien est une sécurité, la circonscription ne tombera pas dans les mains du Rassemblement national. Notre ligne n'a jamais changé: empêcher l'extrême droite d'accéder au pouvoir".