Législatives en Croatie: président et Premier ministre, candidats et ennemis jurés

Les Croates sont appelés aux urnes ce mercredi 17 avril pour des élections législatives qui auront valeur de test pour le Premier ministre Andrej Plenkovic et son parti, l'Union démocratique croate (HDZ), accusés de corruption et de népotisme par leurs opposants. En face, le président de gauche (SDP) aux accents populistes Zoran Milanovic est également candidat, sans avoir démissionné.

Le HDZ, au pouvoir dès les premières années de l'indépendance de la Croatie après l'éclatement de la Yougoslavie il y a 25 ans, a longtemps bénéficié du soutien de la population après avoir oeuvré à l'entrée du pays dans l'Union européenne (UE). Jusqu'en mars, la victoire du Premier ministre conservateur Andej Plenkovic, 57 ans, et de son parti, l'Union démocratique croate (HDZ), semblait assurée

Des analystes estiment toutefois que les nombreux scandales de corruption, notamment la nomination par Andrej Plenkovic d'un procureur général connu pour ses liens avec des personnes impliquées dans des affaires de corruption, pourraient entamer la majorité du HDZ. Andrej Plenkovic nie tout acte répréhensible. Mais à 28 ans, Espi n’en peut plus de « la corruption. C'est le plus gros problème en Croatie aujourd'hui, surtout avec le HDZ au pouvoir. Ils sont tout le temps empêtrés dans des affaires... », confie-t-il à notre correspondant à Zagreb, Louis Seiller, sur un marché de la capitale.

Les sondages d'opinion les plus récents réalisés par l'institut Ipsos montrent que le HDZ devrait remporter 60 des 151 sièges que compte le Parlement, plus qu'aucun autre parti mais pas suffisamment pour obtenir une majorité absolue.


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