JO de Paris: Wendie Renard favorite chez les femmes pour être porte-drapeau, Florent Manaudou et Renaud Lavillenie chez les hommes

Wendie Renard, Kevin Mayer, Pauline Ferrand-Prévot... Qui sera porte-drapeau pour les Jeux olympiques de Paris 2024? Selon un nouveau sondage "L'Opinion en direct", piloté par l'institut Elabe pour BFMTV et publié ce mardi 7 mai, certains noms arrivent en tête des préférences des Français.

Les quatre porte-drapeaux des équipes olympiques et paralympiques (un homme, une femme pour chaque délégation) seront élus par les athlètes de la délégation française. Leurs noms devraient être dévoilés mi-juillet. Les personnes désignées seront à la tête de la délégation pour les deux cérémonies d'ouverture de ces Jeux.

Wendie Renard, Florent Manaudou et Renaud Lavillenie favoris des Français

L'institut Elabe a soumis aux sondés une liste d'athlètes pressentis pour cette tâche, leur demandant lesquels parmis eux devraient être porte-drapeau de la France pour les JO.

Chez les athlètes féminines, le nom de la footballeuse Wendie Renard a été cité par 21% des personnes interrogées. Arrivent derrière la championne de VTT Pauline Ferrand-Prévot (18%), la boxeuse Estelle Mossely (16%) et la footballeuse Eugénie Le Sommer (16%). Mais l'opinion la plus partagée est l'indécision: 35% des personnes interrogées ne savent pas qui devrait être porte-drapeau.

Du côté des hommes, le nageur Florent Manaudou et le perchiste Renaud Lavillenie arrivent en tête, cités par 28% des Français. Ils sont suivis du décathlonien Kevin Mayer (23%) et du handballeur Nikola Karabatic (20%). Pour les hommes aussi, l'indécision arrive est élevée, avec 30% de personnes qui ne savent pas qui devrait être porte-drapeau.

Des critères qui n'ont pas fait l'unanimité

Le Comité olympique français (CNOSF) a dévoilé en mars les critères retenus pour être porte-drapeau de l'équipe de France aux JO de Paris (26 juillet-11 août). Pour pouvoir se présenter, il faudra avoir déjà participé aux JO, a précisé le CNOSF, un critère excluant par exemple Kylian Mbappé (football), Victor Wembanyama (basket) ou encore Antoine Dupont (rugby à 7), qui n'ont encore jamais participé à des olympiades.

Il faudra également "incarner l'éthique et les valeurs olympiques", selon David Lappartient, président du CNOSF, excluant donc des athlètes ayant été condamnés pour des affaires de dopage par exemple.

Les anciens porte-drapeaux, comme le judoka Teddy Riner qui l'a été aux JO de Rio en 2016, sont également exclus de la liste des candidats. "On considère qu'il y a une telle richesse dans le sport français (...) qu'il est normal qu'on puisse avoir de nouveaux athlètes", a argué le président du CNOSF. Des critères qui n'ont pas fait l'unanimité, notamment auprès de l'ancienne porte-drapeau aux JO de Tokyo (2021), la judokate Clarisse Agbégnénou, qui a dénoncé des "conditions discriminantes" opposées à la "volonté" des Français.

Article original publié sur RMC Sport