JO de Paris 2024: "Donner d'autres possibilités", le CNOSF répond à Agbégnénou sur les critères du porte-drapeau

Parce qu'elle a déjà été porte-drapeau de la délégation française aux Jeux olympiques de Tokyo 2021, Clarisse Agbégnénou ne pourra pas être candidate pour l'être de nouveau aux JO de Paris 2024. "Une petite poignée de personnes décrètent arbitrairement de nouvelles règles", a dénoncé la championne de judo, fustigeant les "conditions discriminantes" choisies par le Comité national olympique et sportif français (CNOSF). Le président de celui-ci, David Lappartient, lui a répondu mercredi 13 mars à l'occasion de la conférence de presse organisée sur le processus de désignation.

"Clarisse est une immense championne. Elle a eu la chance d'être porte-drapeau. C'est formidable, on l'accompagne. Le CNOSF l'accompagne sur plein d'autres sujets. On sera derrière pour qu'elle soit championne olympique. C'est le plus grand souhait que l'on a. Il faut aussi respecter les critères, qui émanent très majoritairement de la commission des athlètes de haut niveau", a d'abord déclaré David Lappartient.

"Donner d'autres possibilités"

"C'est formidable d'avoir été porte-drapeau, c'est une chance inouïe dans une vie. La densité du sport français, avec 560 athlètes qualifiés, est telle qu'il y plein de porte-drapeaux potentiels. On a souhaité aussi donner d'autres possibilités", a également dit le dirigeant, qui juge "pas illogique" que d'autres athlètes puissent "avoir cette ambition" d'être porte-drapeau.

Astrid Guyard, secrétaire générale du CNOSF, reconnaît pour sa part que "ces grands principes ont des conséquences pour certains athlètes". Tout en précisant: "On n'a pas fixé ces critères pour viser certaines personnes. C'est en ça que ces critères ne sont pas discriminants. Ils sont les mêmes pour tous et connus de tous".

Article original publié sur RMC Sport