JO de Paris 2024: le port d’armes des services étrangers autorisé... sous conditions

Le port d'armes pour les services de sécurité des délégations étrangères sera autorisé, sous condition, lors des Jeux olympiques de Paris 2024. En évoquant ce sujet, on pense prioritairement aux délégations dites "sensibles" comme l'Ukraine et Israël. Mais selon plusieurs sources, ce ne sont pas les seules délégations à faire des demandes de port d'armes pendant la durée de la compétition sur le territoire français.

L'autorisation de port d'armes pour ces personnes sera soumise à des conditions strictes et le préfet de police de Paris aura la charge de valider ou pas ce port d'armes. Laurent Nunez a confirmé, sur France 2, ce lundi, que certains agents de sécurité français pourraient aussi être autorisés à porter une arme pendant les Jeux olympiques dans des missions précises.

Le GIGN à bord des bateaux lors de la cérémonie d'ouverture

Quid du port d'armes dans le village olympique? Les services de sécurité étrangers ne quitteront pas leurs athlètes d'une semelle. La semaine dernière, le ministre de l'Interieur, Gérald Darmanin, avait fait savoir que c'était "en négociation" au cas par cas avec les délégations concernées. Pour la cérémonie d'ouverture le 26 juillet, le GIGN embarquera avec les délégations à bord des bateaux.

Une cérémonie qui sera observée de près étant donnée les nombreuses critiques et interrogations dont elle fait l'objet. Invité des Grandes Gueules du Sport sur RMC samedi, Christophe Dubi a rappelé que cet évènement serait "un défi" à relever. "Est-ce qu'elle est compliquée? Sans aucun doute. Est-ce qu'elle est réalisable? Bien sûr. La gratuité est conservée sauf que les billets seront distribués. On est encore à six voire dix fois n'importe quel autre stade avec cette jauge. C'est une cérémonie ouverte et généreuse, c'était le principe." Avec plusieurs kilomètres de défilé, le défi sécuritaire est de taille. Pour l'heure, environ 326.000 personnes au total seront autorisées à assister à cette cérémonie.

Article original publié sur RMC Sport