JO 2024: pourquoi la Corée du Sud a le tir à l'arc dans le viseur

Depuis plusieurs décennies, c’est un pays asiatique qui domine le tir à l’arc. À Paris l’été prochain, la Corée du Sud sera une nouvelle fois dans la position idéale du leader numéro 1.

C'est un peu le revers de la médaille. Contre toute attente, le public ne pourra pas applaudir la triple championne olympique de Tokyo en 2021, An San, qui n’est pas parvenue à se faire une place au sein de la délégation sud-coréenne lors d'épreuves de sélection.

L'archère de 23 ans « a échoué à rejoindre l'équipe nationale cette année, parce qu'elle n'est pas parvenue à finir dans le top 16 », avait rapporté le média sud-coréen STN en mars dernier. Au total, 24 athlètes sud-coréennes concouraient. « Cela permet de rappeler que remporter une compétition à domicile n'est pas forcément plus facile que de remporter une compétition internationale », ajoutait STN.

Une concurrence féroce entre compatriotes

Au Japon, An San était devenue la première femme, depuis 1904, à remporter trois médailles d'or au tir à l'arc lors d'une même édition, grâce à des titres en épreuve individuelle, par équipe et par équipe mixte. Mais face à la densité en Corée du Sud, même les meilleurs ne sont pas assurés d’obtenir une place aux JO. Dans ce pays d’environ 52 millions d’habitants, la concurrence est féroce. Faire partie de l’équipe nationale semble plus compliqué que de remporter l’or aux Jeux.

L’équipe masculine se présentera également à Paris comme grande favorite pour une troisième médaille d’or olympique d’affilée. Les archers médaillés olympiques sud-coréens perçoivent une prime à vie, distribuée chaque mois. Pour un titre olympique, sa valeur est d'environ 1 200 euros.

Serie: Un pays, un sport olympique


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