Jackson Richardson sur ses débuts dans le handball : "J’étais un problème pour les autres, mais aussi pour moi-même !"

Ce programme s’adresse aussi bien aux passionnés qu’aux néophytes…

Jackson Richardson : C’est ce qui m’a plu, dans ce projet. Il permet de nous faire connaître à ceux qui ne sont pas familiers avec le handball, mais aussi à la nouvelle génération. J’ai regardé le premier épisode avec ma fille, Ilana. À travers ses yeux, j’ai perçu le message que la série va transmettre aux jeunes. Elle a aussi compris comment j’ai grandi, elle qui n’a connu que mon image de personne publique.

On démarre dans les années 80, à vos débuts. Quels souvenirs en gardez-vous ?

L’histoire s’est écrite à cette période. Avant ça, l’équipe de France de handball n’avait pas cet aspect professionnel. Les joueurs étaient employés de mairie ou de banque, et ne touchaient pas de salaire, seulement une indemnité. Cet état d’esprit amateur a créé un lien très fort de fraternité entre nous. Moi, j’ai eu la chance d’arriver à un moment où la discipline se professionnalisait. J’ai pu avoir un contrat, même si c’était minime.

On voit votre ex-entraîneur Daniel Costantini prétendre qu’à vos débuts, vous étiez un problème pour vos adversaires, mais aussi pour vos coéquipiers. Vous confirmez ?

Tout à fait ! Je comprends ce qu’il veut dire. Je jouais à l’instinct. Imprévisible, j’étais un problème pour les autres, mais aussi pour moi-même ! Mais le fait que je sorte du cadre était aussi une force pour mes coéquipiers, qui comprenaient mon style de jeu.

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L’équipe de France de handball est la sélection la plus titrée au monde. Pourtant, elle est méconnue. Est-ce une frustration pour vous ?

Bien sûr. C’est pour faire la promotion de mon sport que j’ai accepté de me mettre en avant. J’ai été star sans même m’en apercevoir. Ça m’est tombé dessus, ce n’est pas moi qui ai choisi. J’étais surpris à chaque fois que l’on appelait mon nom ou que l’on me faisait rentrer en dernier sur le terrain. Durant toute ma carrière, je n’ai pas eu conscience de ma notoriété.

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