Israël promet une riposte après l'attaque iranienne malgré les pressions internationales

Israël promet une riposte à l'attaque massive et sans précédent lancée par l'Iran, malgré les appels de nombreux pays, y compris son allié américain, à éviter une escalade dans une région déjà endeuillée par la guerre en cours dans la bande de Gaza. Le cabinet de sécurité doit poursuivre mardi 16 avril son débat sur cette réponse israélienne.

Le chef d'état-major israélien, le général Herzi Halevi, a été clair. L'armée israélienne va « riposter au lancement de ces si nombreux missiles de croisière et drones sur le territoire de l'État d'Israël », a-t-il déclaré lundi soir, en visitant la base de Nevatim, touchée par une frappe. La décision est prise, soulignent tous les dirigeants israéliens. Reste bien sûr à savoir : où, quand et comment, rapporte notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul.

Le gouvernement israélien se serait engagé à prévenir les États-Unis avant de lancer une attaque. Israël souligne qu’il n’est pas désireux de provoquer un conflit généralisé dans la région. On indique aussi que des messages ont été envoyés aux pays voisins qui ont contribué à repousser l’attaque de drones et de missiles iraniens. Il s’agit de les rassurer et de leur dire que la riposte israélienne ne les affectera pas, selon Israël.

Outre les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont, eux aussi, pris leurs distances. Le chef de la diplomatie britannique, David Cameron, a exclu une participation de son pays à une riposte et le président français Emmanuel Macron a, de son côté, appelé à éviter un « embrasement » régional.


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