Iran : "Depuis les manifestations de 2022, il y une question autour de la légitimité du régime"

Quelque 61 millions d'Iraniens sont appelés, vendredi 28 juin, aux urnes pour une élection présidentielle dont l'issue s'annonce incertaine. Le taux de participation pourrait bouleverser le scrutin. Lors de la dernière présidentielle en 2021 et des législatives en 2024, les électeurs avaient largement boudé les urnes. Pour le pouvoir, "un taux de participation plus élevé permettrait de montrer qu'il y a une légitimité", "une adhésion au système politique en Iran", explique Thierry Coville, chercheur à l'IRIS. Mais la participation pourrait bénéficier au candidat réformateur, Massoud Pezeshkian. Le spécialiste de l'Iran, Thierry Coville, est l'invité de France 24.


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