Les influenceurs épinglés par la DGCCRF font leur mea-culpa

Simon Castaldi, ici posant à Paris, le 26 avril 2023.
Simon Castaldi, ici posant à Paris, le 26 avril 2023.

INSTAGRAM - En pleine offensive du gouvernement contre les pratiques commerciales trompeuses sur les réseaux sociaux, l’exécutif a contraint, ce jeudi 1er et vendredi 2 juin, six influenceurs à afficher sur les réseaux sociaux un message rédigé par la Répression des fraudes (DGCCRF).

Ceux-ci ont peu à peu réagi à cette sanction, à l’image de Simon Castaldi, qui compte 342 000 abonnés sur Instagram. « J’ai été condamné seulement et uniquement car j’ai oublié le hashtag “sponsorisé” sur certains de mes placements produits dans le passé parce que je ne faisais pas attention », reconnaît-il ainsi dans une story.

« Je suis réellement très content que les choses bougent, que l’État prenne conscience des dérives des réseaux sociaux », ajoute le fils de Benjamin Castaldi, assumant avoir « été peut-être un petit peu naïf ».

« Je reconnais et j’assume mes erreurs », a lui réagi Illan Castronovo, aussi dans une story publiée sur Instagram. Mais « je ne fais pas partie des “influvoleurs”, je n’ai pas pris d’amende et (...) ça fait un peu plus de deux ans que je ne fais quasiment plus de placement de produit », continue-t-il.

Capucine Anav est « désolée pour ces erreurs »

« C’est une bonne chose que ce soit encadré mais c’est un peu déroutant de se retrouver affiché publiquement », juge de son côté Léa Monchicourt, visée avec son mari Gaetan Debled pour ne pas avoir indiqué leurs partenariats commerciaux. « On a fait une erreur, inconsciemment peut-être. Mais être affiché comme cela publiquement, ça fait mal. C’était une erreur de mention je ne pense pas fait avoir fait du mal à qui que ce soit. »

Pour sa part, Capucine Anav affirme être « désolée pour ces erreurs ». « J’ai balancé, comme ça, naturellement que ça aspire toutes les mauvaises ondes. Et c’est complètement faux puisque (…) si ça aspirait toutes les mauvaises ondes, on ne pourrait carrément plus passer d’appels », explique-t-elle.

Les messages rédigés par la DGCCRF sont publiés alors que le Parlement a définitivement adopté jeudi une proposition de loi destinée à mieux encadrer le secteur des influenceurs, dont le nombre est estimé à 150 000 en France. Le texte interdit notamment la promotion de certaines pratiques comme la chirurgie esthétique et restreint la promotion des jeux d’argent et de hasard.

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