Immunité pénale de Donald Trump : le compte à rebours fatidique de la Cour suprême
« Ils doivent agir rapidement. » La Cour suprême américaine se penche ce jeudi 25 avril sur l'immunité pénale invoquée par Donald Trump en tant qu'ancien président des États-Unis. Elle devrait, sauf énorme surprise, rejeter sa demande mais la portée de sa décision dépendra essentiellement de sa célérité à statuer.
Les neuf juges, qui composent la plus haute juridiction des États-Unis, vont devoir se prononcer à brève échéance pour que le procès fédéral visant le républicain, accusé d'avoir tenté d'inverser les résultats de l'élection de 2020 gagnée par Joe Biden, puisse se tenir. Le procès, initialement prévu en mars, a été reporté sine die en raison de la saisine de la Cour suprême le 28 février dernier.
Une fenêtre « étroite »
Donald Trump, visé par quatre procédures distinctes, fait tout pour passer en jugement le plus tard possible, en tout cas après le scrutin de novembre. Car s'il était de nouveau élu, il pourrait, une fois investi en janvier 2025, ordonner l'arrêt des poursuites fédérales à son encontre.
« Il reste une fenêtre mais elle est étroite et elle se referme. Ils doivent agir rapidement, auquel cas il y a une chance que le procès puisse commencer à l'automne, fin août ou début septembre », explique à l'Agence France-Presse (AFP) l'ex-procureur fédéral Randall Eliason, professeur de droit pénal à l'université George Washington.
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