Les idées reçues les plus courantes sur l'Égypte antique

Bien qu’associés de longue date à Bastet, déesse-chatte, les félins n’ont de statut particulier qu’à partir de la Basse Époque (v. - 664-332) et seulement dans les cités sous la protection de la déesse : ils sont ainsi vénérés à Boubastis et Memphis, où elle avait une position importante. Seuls les prêtres étaient autorisés à les tuer. Ils en faisaient des momies qu’ils vendaient aux pèlerins afin que ceux-ci en fasse offrande à Bastet dans l’espoir de s’attirer ses faveurs.

Pour les Égyptiens, l’idée n’était pas de représenter ce qu’ils voyaient mais de figurer les individus de la façon la plus complète possible : un visage de profil permettait d’avoir un maximum d’informations sur la forme du front, du nez et du menton. Pour la même raison, l’œil était quant à lui représenté de face, tout comme les épaules.

Alors que moins d’un enfant sur deux parvenait à l’âge adulte, la mort faisait incontestablement partie du quotidien des Égyptiens de l’Antiquité, qui ont dû apprendre à l’apprivoiser. À leurs yeux, elle n’était qu’une transition vers une autre vie, d’où la présence d’objets utilitaires dans les tombes et d’offrandes de nourriture et de boisson. Plus qu’une morbide obsession de la mort, leur frénétique quête d’éternité était plutôt une ode à la vie !

Pendant les crues du Nil, ce sont les paysans désœuvrés qui venaient prêter main forte aux artisans qualifiés pour construire les pyramides, en échange du gîte et du couvert. Une sorte de servage ou "service obligatoire" annuel (...)

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