Dans « Hernan Cortès », Gims fait des clins d’œil à la polémique sur les pyramides

MUSIQUE - Des pyramides aux sommets en or : c’est la couverture du nouveau titre du rappeur français Maitre Gims, intitulé « Hernan Cortès » sorti ce jeudi 13 avril au soir. Cette nouvelle chanson est un condensé de clins d’œil à la récente polémique qui lui a valu de faire le buzz, l’artiste affirmant que les Égyptiens disposaient d’un système électrique dès l’Antiquité, qui fonctionnait grâce aux pyramides.

Outre cette illustration pyramidale, le rappeur a également envoyé de nombreux tacles dans cette chanson aux médias qui s’étaient moqués de sa sortie pseudo-scientifique : « J’dis plus rien, vous aimez trop sortir mes mots d’leur contexte », « la vérité : tout l’monde a son propre discours » ou encore « on court tous à l’opposé malgré les signes avant-coureurs ».

Il diffuse d’ailleurs leurs médisances en fin de morceau : « Sur un dérapage complotiste d’une personnalité et pas n’importe laquelle, c’est Gims », « Gims qui, il faut bien le dire, a plus ou moins dérapé », inclut-il, sans répondre à la critique.

Interrogé au sujet de la géopolitique africaine, pour l’émission Oui Hustle, diffusée sur YouTube le 22 mars, le chanteur développait une explication qui fait appel à l’Histoire : « les pyramides que l’on voit, au sommet il y a de l’or, et l’or c’est le meilleur conducteur pour l’électricité… C’était des antennes ! Les gens avaient l’électricité et les historiens le savent ».

Mais « il n’y avait pas d’or au sommet des pyramides construites en 2 400 avant JC. Ni à l’intérieur, ni à l’extérieur des édifices » a rectifié pour Le HuffPost Guillemette Andreu-Lanoë, égyptologue. Les pyramides sont en effet construites à partir de pierre, de calcaire, de granite et de quartzite.

À voir également sur Le HuffPost :

À Los Angeles, cet artiste ne veut plus que sa musique soit jouée dans le métro

Ed Sheeran invite à son concert un fan qui chantait dans le métro