Le Hamas affirme qu'il va libérer des otages étrangers "dans les prochains jours"

Le porte-parole de la branche militaire du Hamas a annoncé, ce mardi 31 octobre, que l'organisation terroriste allait libérer des otages étrangers "dans les prochains jours".

Le porte-parole de la branche militaire du Hamas a affirmé ce mardi 31 octobre que le mouvement palestinien allait libérer "dans les prochains jours" des otages étrangers. Parmi les 240 otages détenus par le Hamas à Gaza depuis les attaques du 7 octobre en Israël se trouvent des dizaines d'étrangers ou de binationaux.

"Nous avons informé les intermédiaires que nous libérerons un certain nombre d'étrangers dans les prochains jours", a déclaré Abu Obeida, le porte-parole de la branche armée du mouvement palestinien dans une vidéo diffusée par les médias du Hamas.

Jusqu'ici, quatre otages ont été libérées. Deux Américaines, le 20 octobre, puis trois jours plus tard, deux Israéliennes. Une soldate de Tsahal a aussi été libérée ce lundi d'après l'armée israélienne.

Les familles font pression pour obtenir la libération des otages

Alors que la bande de Gaza dans laquelle sont détenus les otages est bombardée de manière incessante depuis le 7 octobre, les familles s'inquiétent "du sort de leurs proches". Ce samedi à Tel-Aviv, elles ont rencontré le Premier ministre Benjamin Netanyahu et l'ont sommé de les libérer "tous, tout de suite, maintenant".

"Nous voulons que la communauté internationale fasse pression pour que le Hamas libère tous les otages", a déclaré Adva Adar, un Franco-Israélien dont la grand-mère a été kidnappée, à son arrivée lundi soir à Paris avec une dizaine de familles d'otages franco-israéliens pour se "faire entendre".

Ce mardi, une dizaine de familles d'otages franco-israéliens ont été reçues à l'Assemblée nationale par plusieurs élus et par sa présidente Yaël Braun-Pivet.

"Nous avons besoin de votre aide", a affirmé Ayelet Sella, dont sept membres de la famille sont portés disparus.

Outre les bombardements, Gaza est depuis le 9 octobre sous un "siège complet" qui prive ses habitants de livraison d'eau, de nourriture et d'électricité, provoquant une situation humanitaire catastrophique. Les appels aux "cessez-le-feu" ou à une "pause humanitaire" se multiplient au sein de la communauté internationale. Une idée que Benjamin Netanyahu rejette de toute part.

Article original publié sur BFMTV.com

VIDÉO - Otages du Hamas : décryptage de la conférence de presse des familles franco-israéliennes à Paris