Frappes à Gaza: les familles d'otages "s'inquiètent" pour leurs proches et demandent des "explications" à Israël

Les familles des quelques 200 otages, en majorité israéliens, retenus par le Hamas dans la bande de Gaza ont exprimé ce samedi 28 octobre leur "inquiétude" et exigé du gouvernement des explications après les bombardements intenses de l'armée contre ce territoire palestinien.

"Les familles s'inquiètent du sort de leurs proches et attendent des explications. Chaque minute semble être une éternité", déplorent-elles.

"Nous exigeons que le ministre de la Défense Yoav Gallant et les membres du cabinet de guerre nous rencontrent ce (samedi) matin", disent-elles dans un communiqué de l'association regroupant les familles de plus 220 otages enlevés par le Hamas le 7 octobre.

Quatre personnes libérées

Le Forum exprime sa "colère énorme qu'aucun des membres du cabinet de guerre n'ait pris la peine de rencontrer les familles des otages pour leur expliquer une chose: est-ce que l'opération au sol met en danger les 229 otages" identifiés par les autorités.

Selon le dernier chiffre donné par l'armée israélienne, 229 personnes sont retenues en otages, mais le nombre exact de personnes capturées par le Hamas ne cesse d'évoluer. Parmi ces personnes, un Américaine et sa fille ainsi que deux octogénaires israéliennes ont déjà été libérées par le Hamas après une médiation impliquant l'Égypte et le Qatar.

Des bombardements d'une intensité sans précédent

L'armée israélienne a continué de bombarder ce samedi la bande de Gaza après une nuit de violents combats au sol entre soldats et combattants du Hamas palestinien et des frappes d'une intensité sans précédent depuis le début de la guerre.

Le territoire palestinien de Gaza est désormais coupé du monde en raison de l'arrêt des télécommunications et d'internet. L'ONU a dit craindre une "avalanche de souffrances humaines" à Gaza, où l'armée israélienne mène une campagne de bombardements dévastateurs depuis le 7 octobre en représailles à une attaque du Hamas en Israël dans laquelle plus de 1.400 personnes ont été tuées, essentiellement des civils, selon les autorités.

Article original publié sur BFMTV.com