Guillaume Meurice viré de France Inter, la radio fait une mise au point : "Il n'est pas licencié pour une blague"

Le couperet a fini par tomber pour Guillaume Meurice. En difficulté sur France Inter depuis sa blague sur Benyamin Netayahou en octobre dernier, l'humoriste a été licencié par la radio. L'annonce lui a été faite par courrier via un communiqué, comme il l'a révélé lui-même à l'AFP. Une "déloyauté répétée" lui est reprochée après avoir fait une deuxième fois sa blague polémique sur le Premier ministre israélien. Suite à cette annonce, plusieurs humoristes de France Inter ont annoncé leur décision de quitter la radio, comme Aymeric Lompret ou Thomas VDB.

"Guillaume Meurice n'a pas été licencié pour une blague"

Ce mercredi 12 juin, Adèle Van Reeth, directrice de France Inter, s'est rendue sur le plateau de Quotidien (TMC) pour faire le point sur l'affaire. La dirigeante a tenu par commencer par affirmer que le renvoi de Guillaume Meurice n'était pas lié à une problématique de liberté d'expression. "Si j'avais pensé que cette décision portait atteinte à la liberté d'expression sur France Inter, je ne serais pas restée. Donc si je suis là ce soir, c'est déjà que la décision qui a été prise de licencier Guillaume Meurice ne porte pas atteinte à la liberté d'expression sur France Inter qui est quand même la chaîne des humoristes, de la liberté d'expression... Première chose à rappeler", a-t-elle expliqué. D'après Adèle Van Reeth, ce ne sont pas les propos sur Benyamin Netayahou qui sont le problème, mais plutôt le comportement de Guillaume Meurice pendant la polémique. "Il n'est pas licencié pour une blague, comme vous l'avez dit. Les motifs de son licenciement ont été exposés par la présidente de Radio France, Sibyle Veil. Il ne s'agit pas d'une blague, il s'agit de l'attitude de Guillaume Meurice à la suite de la blague. Les polémiques ont été alimentées ensuite et quand il y a quelques semaines, il décide de répéter ses propos à l'antenne", explique la directrice de France Inter.

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