Guide Michelin 2024 : ce que l’on sait (déjà) du palmarès qui est dévoilé ce lundi 18 mars

Un repas préparé par Sébastien Vauxion, chef du restaurant gastronomique Sarkara à Courchevel, un restaurant deux étoiles au guide Michelin, le 7 mars 2024.
OLIVIER CHASSIGNOLE / AFP Un repas préparé par Sébastien Vauxion, chef du restaurant gastronomique Sarkara à Courchevel, un restaurant deux étoiles au guide Michelin, le 7 mars 2024.

RESTAURANTS - Une pluie d’étoiles et des « pépites ». Le guide Michelin, autant décrié que respecté et craint par les chefs, promet pour son palmarès 2024 qui sera dévoilé ce lundi 18 mars à Tours une salve de nouvelles étoiles et la distinction de toute une nouvelle génération de chefs.

Pour ce millésime de 2024, « c’est une superbe sélection qui témoigne en qualité et en quantité du dynamisme culinaire de la France sur la scène mondiale, et pas que pour ses acquis », affirme le patron du guide rouge, Gwendal Poullennec, à l’AFP. « Ce n’est plus juste une question d’héritage, la gastronomie française n’est pas au passé », insiste celui qui a remarqué cette année l’éclosion de « toute une génération que l’on sentait bourgeonner ».

Voici ci-dessous point par point les tendances qui se dégagent déjà pour ce palmarès 2024.

• La perte de la 3e étoile pour deux restaurants

Le Michelin avait annoncé dès le 4 mars la rétrogradation de deux établissements trois étoiles, celui de René et Maxime Meilleur en Savoie (La Bouitte) et celui de la maison familiale Meilleur, en Savoie. L’Auberge du Cheval Blanc du chef Pascal Bastian, en Alsace, va elle perdre sa deuxième étoile.

Par ailleurs, 26 autres établissements ont perdu en 2024 leur unique étoile, dont 12 en raison d’un changement de chef ou d’un mouvement d’équipe.

• 62 nouvelles étoiles, dont 52 première étoile

Soixante-deux établissements vont par ailleurs être promus au total (contre 44 en 2023), dont 52 restaurants remportant une première étoile (contre 39 en 2023).

Parmi ces 52 adresses, 23 ont ouvert dans l’année et selon les inspecteurs, ont déjà passé le test de la « régularité et de la robustesse ».

Si le détail du palmarès est gardé secret jusqu’à ce lundi 17h, il y aura parmi ces talents fraîchement primés des chefs déjà connus, soit par leur médiatisation, soit par leur passage dans des cuisines de renom.

• 40 communes récompensées

Malgré une année parisano-centrée avec les Jeux olympiques et paralympiques de Paris, les nouvelles adresses en région ont particulièrement attiré l’attention des inspecteurs du guide, avec 40 communes et villages récompensés.

« Il y a une très nette mise en avant des terroirs, du tissu agricole local et du produit », relève Gwendal Poullennec. Parmi les autres tendances de ce cru, celles de la gastronomie durable et une attention portée au « collectif » voire au « projet entrepreneurial », qui « fait une maison » sur la durée, souligne le patron du guide rouge.

• Les rumeurs de 3e étoile

Qui accédera au Graal des trois étoiles cette année ? Certains noms reviennent dans la presse : Hugo Roellinger à Cancale, Jérôme Banctel à Paris ou encore Yoann Conte à Veyrier-du-Lac, sur les rives du lac d’Annecy.

L’année dernière avait vu la consécration d’un seul triple étoilé, Alexandre Couillon, du restaurant La Marine à Noirmoutier.

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